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La conscriptionUn mal nécessaire.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La conscription Un mal nécessaire Sous l'Ancien Régime et pendant les premières années de la Révolution fran­ çaise, la mobilisation des armées n'est pas organisée de manière précise.

C'est Jourdan, général et membre du Conseil des Cinq-Cents, qui fera voter, avec le concours de Delbrel, la loi du 19 fructidor an VI établissant la conscrip­ tion en France.

Cette loi part du principe que tout Fran­ çais doit servir dans les armées pour dé­ fendre le territoire national lorsque celui-ci est menacé.

En temps de paix, la conscription obéit aux dispositions sui­ vantes: chaque année, le nombre des conscrits enrôlables est déterminé par le Corps législatif; les conscrits sont divi­ sés en cinq classes s'échelonnant des Français âgés de 20 ans révolus à ceux qui sont âgés de 25 ans.

On appelle ceux-ci «conscrits» parce qu'ils sont inscrits ensemble sur les listes de recrutement établies à l'échelon dé­ partemental.

Tous les cinq ans, on donne leur congé définitif aux conscrits qui ont accompli leur service militaire.

Dans les premières années du Consulat, on ne recrute que la première classe, celle des jeunes gens âgés de 20 ans, et la loi de conscription n'est pas contes­ tée.

Mais, à partir de 1802, des résistances apparaissent.

Aussi, une nouvelle loi, celle du 28 floréal an X, tente d'apaiser les esprits en permettant à ceux qui ne voudraient pas servir aux armées d'être.

exemptés moyennant une indemnité en argent payable à l'Etat, qui les fera rayer des rôles.

1798 Plus tard, les campagnes napoléonien­ nes exigeant de plus en plus de soldats, le nombre des conscrits réfractaires aug­ mente.

Une loi de 1805 frappe d'amende leurs parents.

Elle oblige ceux qui sont déjà sous les drapeaux à y rester jusqu'à ce que les récalcitrants soient retrouvés et enrôlés: on fait ainsi pression sur la population pour la rendre hostile aux ré­ fractaires.

Mais quelques dérogations permettent d'exempter le fils unique d'une veuve, l'aîné d'orphelins, les frères des militai­ res de carrière.

L'institution du rempla­ cement est maintenue, mais le remplacé doit répondre de son remplaçant et devient mobilisable si ce dernier est tué.

Dans les dernières années de l'Empire, on compte plus d'un million d'hommes sous les armes et quelque 250000 insou­ mis traqués par des troupes spéciales, comme le prescrit un sénatus-consulte de 1812.

Ce n'est qu'à la fin du XIX• siècle que la conscription établira le service militai­ re obligatoire pour tous et sans excep­ tion, et que disparaîtra par conséquent le système du remplacement. 2 / 2. »

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