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La confusion des sentiments

Publié le 22/05/2020

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« Comment traiter La Confusion des sentiments sans évoquer, même brièvement, son auteur et le contexte dans lequel il a vécu ? Zweig (1881-1942) est peut-être plus connu encore pour sa vie que pour son oeuvre.

De sa biographie mouvementée, tâchons de retenir que notre homme est l'anti-écrivain engagé.

L'horreur nazie, il ne s'y attend pas : c'est incrédule que l'auteur de langue allemande le plus lu au monde verra ses livres brûlés en place publique.

Un être aussi près des sommets de la pensée ne pouvait s'habituer à la brutalité du monde. Il vit donc en dehors des réalités, au-dessus d'elles, ce qui lui attire les reproches de ses contemporains, qui le voient comme un privilégié : Hanna Arendt écrira que « le monde que Zweig décrit n'est pas le monde d'hier et il ne vivait pas vraiment dans le monde mais sur ses marges ».

Zweig, c'est en fait un homme pour qui « la littérature n'est pas la vie » mais « un moyen d'exaltation de la vie, un moyen d'en saisir le drame de façon plus claire et plus intelligible ».

Il s'agit bien de décrire, non pas d'agir, et de décrire si possible ce qu'il y a de plus difficile à appréhender : l'homme et ses passions.

Car Zweig est avant tout un humaniste, non un idéologue : c'est l'homme qui l'intéresse, plus que les idées, la Renaissance plus que les Lumières.

L'homme non pas pour le juger, mais pour mieux le connaître.

Zweig ne se veut donc pas moraliste : « en dernière instance » écrit-il dans son Casanova, « ce qui compte, ce n'est pas la moralité, c'est l'intensité ».

Comme Dostoïevski, il pensera que « la vie est plus belle que le sens de la vie ».

C'est là l'idée maîtresse de son oeuvre, et ce qui en fait tout le sel, tout l'intérêt.

Freud ne s'y est pas trompé : l'écriture des nouvelles de Zweig est digne d'être psychanalysée.

Zweig se délivre de ses démons en écrivant, comme d'autres en venant parler sur leur divan.

A propos de La Confusion des sentiments Freud a écrit « La nature humaine est bisexuelle.

Cette démonstration se fait chez Zweig avec tant d'art, de franchise et d'amour du vrai, elle est si libre de tout mensonge et de toute sentimentalité propre à notre époque que je reconnais volontiers ne rien pouvoir m'imaginer de plus réussi ».    Qu'en est-il du contexte dans lequel Zweig s'est mis à la littérature ? Au début du XIXe, l'Autriche-Hongrie est. »

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