La comédie
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
La comédie
Farce, pantomime,
comédie dramatique
ou vaudeville, grimaces,
acrobaties, situations
absurdes ou quiproquos,
intrigues
simples ou ironie
fine :
quels que soient
les genres et les procédés,
depuis
le théâtre antique
jusqu'au cinéma,
tout est
bon
pour faire rire, parfois
jusqu'aux larmes.
Et le
rire
permet beaucoup de liberté :
ridiculiser
les défauts
humains, critiquer
le pouvoir et la société ...
Tout en libérant un moment
le spectateur du poids
de
la vie quotidienne.
Lou is de Funès dans L'Avare de Molière.
La comédie antique
Dionysos, le dieu du Vin, était vénéré
dans !'Antiquité grecque par des fêtes
agrémentées de chants, de danses
et de pièces comiques .
C'est de
ces manifestations d'une gaieté tumultueuse
que la comédie serait peut-être née.
Elle se compose d' une succession de scènes
où se mêlent la grossièreté et le grotesque.
Un acteur principal mène l'action,
tandis qu'un chœur interpelle le public ,
se moquant des hommes importants ...
Ni la vraisemblance de la situation,
ni l'analyse des caractères n'ont beaucoup
d'importance pour
les auteurs.
Peu à peu apparaissent les types que lon
retrouvera tout au long de l'histoire
de la comédie : vieux grincheux avares,
esclaves rusés, paysans balourds, femmes
effrontées ou maris jaloux .
Les Latins empruntent au théâtre étrusque
la pantomime, l'art des gestes.
Partout,
la farce improvisée , ancêtre de la commedia
de/forte, est le genre favori du public populaire.
LES FONDATEURS
• Aristophane (450-386 av.
J.-C.) met en
forme la comédie grecque.
• Ménandre (342-292 av.
J.-C.) la fait évoluer
en mettant en scène la vie quotidienne et en
privilégiant des plaisanteries moins lourdes.
• Plaute (254-184 av.
J.-C.) adapte les comé
dies grecques au goût du public latin.
•Térence (190-159 av.
J.-C .), esclave africain
affranchi par son maître romain, s'attache
aux caractères.
Préférant des textes plus
subtils aux plaisanteries faciles, il annonce la
comédie littéraire..
»
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