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LA COLOMBIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450676.txt[13/09/2020 23:26:48] LA COLOMBIE AU XXe SIÈCLE C’est sur le territoire actuel de la Colombie, peuplé par des civi lisations encore mal connues, que naquit la légende de l’Eldorado, liée à la présence d’un méta l dont témoignent de remarquables pièces d’orfèvrerie précolombienne.

La Nouvelle-Grenade coloniale est aussi le siège d e mouvements précurseurs de l’indépendance, avec la révolution dite des « comuneros » , qui défend les droits de la production locale contre la métropole.

Les guerres d’indépendance, sous l’é gide d’Antonio Nariño (1765-1823) et de Simón Bolivar (1783-1830), débouchent en 1819 sur la proclamation de la R épublique de Colombie.

L’Équateur s’y joint en 1822 pour fonder la Grande-Colombie, qui se disloquera e n 1830, mettant fin au rêve bolivarien d’unité continentale et inaugurant une fragmentation ré gionale.

Le xixe siècle est marqué par les affrontements entre les libér aux fédéralistes et anticléricaux, inspirés par les révolutions françaises de 1830 et 1848, et les conservateurs q ui consolident leur pouvoir avec, dans les années 1880 et 1890, les présidents Rafael Nuñez et Miguel Antonio Caro, auteurs de la Constitution centraliste de 1889, qui ne sera réformée qu’en 1991.

C’est par un de ces affrontements que débute un xxe siècle marqué par le conflit entre, d’une part, l’inerti e héritée des structures coloniales et de l’absolutisme espagnol et, d’autre part, les velléités de mo dernisation, dont les fréquentes défaites face à l’autoritarisme oligarchique et religieux expliquent, d’après l e prix Nobel de littérature Gabriel García Márquez (1928-), une bonne partie des problèmes de la Colombie.

La sanglante guerre dite des « Mille-Jours » (1899-1903) fait pr ès de 100 000 victimes et donne lieu à une nouvelle victoire conservatrice et à la sécession de Panama, e ncouragée activement par les États- Unis.

L’hégémonie conservatrice, minée par des divisons inte rnes, s’achève en 1934.

Par la suite, le président Alfonso López (1934-1938, puis 1942-19 45) impulse des tentatives de réforme agraire, sociale et éducative, mais le camp libéral se divise face à la montée en puissance en son sein du leader populiste Jorge Eliécer Gaitán, dont l’assassinat en 194 8 provoque le « bogotazo », terrible vague d’émeutes qui s’étend depuis la capitale, laissant près d e 3 000 morts et préludant à une guerre civile meurtrière qui fera près de 300 000 victimes et restera dans l’ histoire colombienne sous le nom de « la violencia » (1948-1957).

Les libéraux y voient la tentative d’ une fraction conservatrice inspirée par le franquisme espagnol de les éliminer de la scène politique, tandis que les conservateurs accusent les libéraux de conspiration.

Meurtri par la prolifération des milices et un déferlement inouï d’exactions, le pays est en partie pacifié par la dictature du général Gustavo Rojas Pinilla (1953-1957), q ui cède le pouvoir aux dirigeants libéraux et conservateurs.

Ces derniers instaurent le pacte dit du « front nat ional », qui prévoit l’alternance au pouvoir des deux partis et un partage égal des charges et des mandats .

Officiellement valide jusqu’en 1974, ce pacte continue en fait de régir la vie du pays, bloquant tou te alternative oppositionnelle civile et favorisant la corruption et l’immobilisme.

Ce blocage explique en par tie l’enracinement des guérillas, souvent héritières de milices paysannes libérales : à partir des années 1960, une guerre larvée voit s’affronter les diverses organisations rebelles, comme le M-19 (Mouv ement du 19 avril, apparu dans les années 1970), plus urbain et intellectuel, qui a déposé les ar mes et a été légalisé comme mouvement politique en 1990, les FARC (Forces armées révolutionnaires de Co lombie, fondées en 1966) communistes et l’ELN (Armée de libération nationale, fondée en 1964) c astriste, essentiellement paysannes, et l’armée colombienne.

Le conflit, qui a donné lieu a plusieurs trêves et pl ans de paix avortés, est compliqué par l’action des paramilitaires et par le trafic de drogue, qui semble pr ofiter à tous les participants.

Le « plan Colombie », programme d’aide militaire et économique approuvé en l’an 2000 à l’initiative de Washington, se propose d’éliminer les ressources des « narcoguérillas » .

Si l’exportation de stupéfiants semble être une importante sour ce de devises pour la Colombie, il reste que 88 % des bénéfices restent à l’étranger et le coût humain et institutionnel en est dévastateur.

Caractérisée par l’hégémonie presque absolue du café j usque dans les années 1980, l’économie colombienne s’est diversifiée grâce à l’essor du pétro le, du charbon, du nickel et de la floriculture.. »

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