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La « cité gentille»Lorsque l'on entre aujourd'hui dansSaint-Brieuc, capitale économique etadministrative du département, il estdifficile d'imaginer le site choisi auv1o s.

Publié le 22/05/2020

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« 1 / 2 La «cité gentille» Lorsque l'on entre aujourd'hui dans Saint-Brieuc, capitale économique et administrative du département, il est difficile d'imaginer le site choisi au v1• s.

par le moine gallois Brieuc et ses compagnons pour y fonder leur monastère.

La "cité gentille» de la Côte d'Armor s'est tournée vers l'ère industrielle et l'urbanisme moderne, mais son centre n'en conserve pas moins un charme indéniable.

La ville est construite, à 3 km de la mer, sur un plateau triangulaire délimité sur deux côtés par les ravins creusés au nord par le Gouët et au sud par le Gouëdic.

Le port du Légué s'est installé sur le cours canalisé du Gouët, au nord-est; c'esl le port de pêche et de commerce de la ville.

Il connut son apogée au XIVe s., au temps où les bateaux de pêche appareillaient pour de rudes et lointaines campagnes, vers Terre-Neuve et l'Islande.

Le centre historique se s~rre autour de la cathé­ drale Saint-Etienne.

Surprenante église-forteresse, elle en est le vestige le plus vivant, elle qui porte dans sa pierre les marques de ses démolitions et de ses reconstructions successives.

Son austère façade est encadrée par deux tours massives à meurtrières et à solides contreforts ; leur silhouette rappelle celle des donjons et évoque la fin de la guerre de Cent Ans, épogue à laquelle l'édifice fut construit.

A la fin du XIVe s., l'église fut mutilée par le siège du connétable de Clisson, puis, deux siècles plus tard, par celui de l'armée d'Henri IV aux prises avec les Ligueurs du duc de Mercœur.

Restaurée au xrxe s., elle a conservé son porche gothique et sa haute nef à sept travées,, qui avait été reconstruite au xvm• s.

A l'intérieur, belle verrière du xv" s., tombeau de saint Guillaume Pincho (xme s.), buffet d'orgue de la Renaissance.

Dans les rues avoisinan­ tes, au nord de la cathédrale (rue Farde!, rue du Gouët, places au Lin et Martray), on découvre quelques belles demeures des xve et xvr° s.

: leur structure à pans de bois (colombages) et leurs façades ornées d'encorbelle­ ments sont typiques des maisons bretonnes de cette époque.

En pous­ sant vers le nord-ouest par la rue Notre-Dame, on admirera la char­ mante fontaine de saint Brieuc proté­ gée par son porche gothique du xv• s.

Elle est le seul vestige de !'oratoire fondé par le saint vers 580.

Visiter également le musée d'Histoire (rue des Lycéens-M.artyrs).

Deux beaux points de vue --­ Le rond-point Huguin, à proximité du cimetière, permet d'embrasser d'un coup d'œil la vallée du Gouëdic, la tour ruinée de Cesson (x1v•s.) et la baie de Saint-Brieuc jusqu'au cap Fréhel.

Du tertre Aubé, plus au nord, le regard parcourt la vallée du Gouët et les deux bassins du port du Légué. 2 / 2. »

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