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LA «CHAMBRE INTROUVABLE»(août 1815 - septembre 1816) - HISTOIRE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LA«CHAMrnREINTROUVABLE» (août 1815-septembre 1816) «C'est une Chambre introuvable.» Le mot de Louis XVIII à l'annonce des résultats des élections d'août 1815 révélait plus d'inquiétude que de satisfaction.

Car le roi, modéré, favorable à une politique de réconcilia­ tion, prévoyait les difficultés que cette Chambre, comprenant 370 députés «ultm-royalistes» sur 402, ferait à sa politique.

Il désigna le duc de Riche­ lieu, loyal et désintéressé, pour former le nouveau cabinet, qui fut com­ posé d'hommes compétents, parmi lesquels certains anciens fonctionnai­ res impériaux.

Souvent nouveaux dans la politique, absolus et parfois bornés.

animés d'un esprit de vindicte,les députés prônèrent une attitude d'épuration et de réaction : toute opposition devait êt~;e étouffée.

«La Chambre concourra avec zèle à la confection des lois nécessaires à l'ac­ complissement de ce vœu.• Ce furent alors la loi de sûreté générale (29 octobre), autorisant la détention des suspects, la loi sur les discours et les écrits séditieux (9 novembre), introduisant la peine de mort en la matière, la loi sur le rétablissement des cours prévôtales (27 décembre), jugeant en dernier ressort, la loi d'amnistie ( 12 janvier 1 Xl6, excluant de l'amnistie certaines «catégories>> de coupables.

Inquiet de cette humeur répressive, le cabinet entra en conflit avec la Chambre sur cette question des «catégories».

La loi votée fut un compro­ mis et l'épuration des bonapartistes et des ex-révolutionnaires fut modé­ rée.

Ce fut le début d'une opposition entre le gouvernement, exprimant la volonté du roi, et une Chambre qui pouvait en principe imposer sa politi­ que.

Cette opposition éclata au grand jour dans la discussion de la loi électorale, puis dans celle du budget de 1816 où, pour solder un arriéré important, le gouvernement proposa la vente de 400 000 hectares de bois confisqués au clergé par la Révolution.

La Chambre, très cléricale, refusa, et il fallut adopter une solution plus coûteuse.

L'opinion se lassait de cette lutte entre les députés et le gouvernement et des excès des ultras.

Il en résultait une situation instable qui inquiétait non seulement le roi et Richelieu, mais les Alliés, qui occupaient la France.

Wellington en informa Louis XVI 11.

Prenant prétexte de la néces­ sité de «réduire la Chambre des députés au nombre déterminé par la Charte», le roi signa, le 5 septembre 1816, l'ordonnance de dissolution.

Louis XVIII courait le risque de retrouver une Chambre aussi ultra, qui le briderait bien davantage.

Mais, dit-il à ses ministres, citant Machiavel, «on ne sort pas du péril sans péril».

Il gagna.

La nouvelle Chambre issue des élections, nettement plus libémle, était plus gouvernable. 2 / 2. »

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