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La cathédrale de ReimsLe sanctuaire du sacre.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La cathédrale de Reims Le sanctuaire du sacre En mai 1210, la cathédrale carolingien­ ne de Reims, partiellement reconstruite au milieu du xn• siècle, est ravagée par un incendie.

L'archevêque Aubri de Humbert en profite pour commander les plans d'un nouvel édifice qu'avantage­ rait l'expérience acquise tant à Notre­ Dame de Paris qu'à Chartres.

Les tra­ vaux, commencés dès 1211, sont menés avec ardeur pendant vingt ans.

Des quê­ teurs aident à réunir les sommes néces­ saires; mais les Rémois finissent par trouver les charges trop lourdes et, en 1233, se révoltent contre leur archevê­ que.

En 1241 pourtant, le chœur et le transept sont achevés, sans doute sur les plans de Jean d'Orbais puis de Jean Le Loup.

Bernard de Soissons entreprend ensuite la construction de la nef qui n'est pas achevée avant la fin du xnr· siècle, tout comme la façade occiden­ tale.

La cathédrale s'achève peu à peu.

A la fin du xv· siècle, seules les flèches des tours manquent encore.

En 1481, un incendie en contrarie l'exécution et on renonce à les construire.

Pendant la Pre­ mière Guerre mondiale, la cathédrale est bombardée et incendiée; le chevet et les voûtes souffrent particulièrement; la res­ tauration n'est achevée qu'en 1938.

La construction fut donc longue et prit à peu près un siècle pour l'essentiel.

L'œuvre frappe pourtant par son unité: le plan est très équilibré.

Une longue nef compense la masse regroupée du tran­ sept et du chœur trapu, cerné de cinq chapelles rayonnantes presque identi- xne siècle ques; dans la nef, haute de 38 rn et large de 15 rn, un triforium sépare encore les grandes arcades des fenêtres hautes.

Mais les unes et les autres sont plus grandes; l'évidement des murs qui en ré­ sulte se retrouve dans la façade occiden­ tale, ajourée d'immenses verrières que surmonte la rose.

A l'extérieur, on a uti­ lisé avec bonheur les arcs-boutants et les contreforts: ce ne sont plus de simples étais mais des éléments nécessaires à l'ensemble auquel ils donnent force et lé­ gèreté.

Au transept, la sculpture trahit des influences antiquisantes.

Aux portails occidentaux, son aspect sévère fait place à des figures plus souples et plus gra­ cieuses; leur élégance, comme celle des fameux «anges au sourire», touche par­ fois au maniérisme.

On remarque aussi des portraits réalistes de rois comme, probablement, celui de Philippe Augus­ te.

Les vitraux du XIII• siècle, victimes des hommes, ne subsistent que dans quelques fenêtres hautes et dans une partie des roses; ils s'harmonisent avec le réseau de pierre dont ils sont l'orne­ ment.

C'est dans la cathédrale de Reims que furent sacrés, en souvenir du baptême de Clovis, la plupart des rois de France. 2 / 2. »

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