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LA CARRIÈRE DE BALZAC

Publié le 09/12/2021

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L'ÉVEIL D'UNE VOCATION (1799-1821). Honoré de Balzac est né à Tours dans une famille de bonne bourgeoisie. Son père, disciple des « philosophes », s'intéresse aux problèmes sociaux, échafaude constamment des systèmes généreux ou ingénieux et, par l'activité de son esprit, exerce sur le futur romancier un grand ascendant. Honoré passe six ans comme interne au collège oratorien de Vendôme, dans une sorte d'engourdissement que traversent de brusques illuminations (1807-1813); il achève ses études dans deux institutions parisiennes (1814-1816). Suivant le désir de ses parents, il entre ensuite comme clerc chez un avoué et commence son Droit; mais il assiste aussi à des cours de Sorbonne et se croit une vocation de philosophe. En 1819, il affirme sa résolution de devenir un écrivain, obtient l'autorisation de tenter sa chance et s'installe à Paris dans une mansarde, rue Lesdiguières. Il compose, sans succès, une tragédie en vers, Cromwell, puis réintègre le foyer familial et ébauche deux romans, Falthurne et Sténie, où s'expriment ses convictions de jeunesse : il incline au positivisme et même au matérialisme. L'APPRENTISSAGE D'UNE TECHNIQUE (1821-1825). En 1821, Balzac se lie avec Le Poittevin de l'Égreville; en collaboration avec lui, il publie, pour gagner sa vie, sous le pseudonyme de lord R'Hoone, deux romans pleins d'inventions « noires » ou « gaies » dans le goût de Ducray-Duminil ou de Pigault-Lebrun, L'Héritière de Birague et jean-Louis; puis il écrit seul Clotilde de Lusignan, un roman d'atmosphère médiévale où domine l'influence de Walter Scott. Soutenu par la tendresse et par les conseils d'une femme plus âgée que lui, Mme de Berny, il publie en 1822 un récit d'aventures magiques, Le Centenaire, puis un roman d'intrigue sentimentale, Le Vicaire des Ardennes, qui sera complété l'année suivante par Argow le pirate; dans ces deux dernières oeuvres apparaît un fascinant personnage de hors-la-loi, Argow, qui préfigure Vautrin. Il écrit enfin un conte féerique, La Dernière Fée, et s'initie, dans Wann-Chlore, au roman psychologique. Ainsi, le romancier essaie son jeune talent dans des directions diverses, sans parvenir toutefois à dégager son originalité; il apprend, du moins, à ourdir une intrigue et témoigne déjà de son goût pour le « document » vrai.

« A La quête du succès L'ÉVEIL D'UNE VOCATION (1799-1821). Honoré de Balzac est né à Tours dans une famille de bonne bourgeoisie.

Son père, disciple des « philosophes », s'intéresse aux problèmes sociaux, échafaude constamment des systèmes généreux ou ingénieux et, par l'activité de son esprit,exerce sur le futur romancier un grand ascendant.

Honoré passe six ans comme interne au collège oratorien deVendôme, dans une sorte d'engourdissement que traversent de brusques illuminations (1807-1813); il achève sesétudes dans deux institutions parisiennes (1814-1816).

Suivant le désir de ses parents, il entre ensuite comme clercchez un avoué et commence son Droit; mais il assiste aussi à des cours de Sorbonne et se croit une vocation dephilosophe.

En 1819, il affirme sa résolution de devenir un écrivain, obtient l'autorisation de tenter sa chance et s'installe à Paris dans une mansarde, rue Lesdiguières.

Il compose, sans succès, une tragédie en vers, Cromwell, puis réintègre le foyer familial et ébauche deux romans, Falthurne et Sténie, où s'expriment ses convictions de jeunesse : il incline au positivisme et même au matérialisme. L'APPRENTISSAGE D'UNE TECHNIQUE (1821-1825). En 1821, Balzac se lie avec Le Poittevin de l'Égreville; en collaboration avec lui, il publie, pour gagner sa vie, sous le pseudonyme de lord R'Hoone, deux romans pleins d'inventions « noires » ou « gaies » dans le goût de Ducray-Duminilou de Pigault-Lebrun, L'Héritière de Birague et jean-Louis; puis il écrit seul Clotilde de Lusignan, un roman d'atmosphère médiévale où domine l'influence de Walter Scott.

Soutenu par la tendresse et par les conseils d'une femme plus âgéeque lui, Mme de Berny, il publie en 1822 un récit d'aventures magiques, Le Centenaire, puis un roman d'intrigue sentimentale, Le Vicaire des Ardennes, qui sera complété l'année suivante par Argow le pirate; dans ces deux dernières oeuvres apparaît un fascinant personnage de hors-la-loi, Argow, qui préfigure Vautrin.

Il écrit enfin un conte féerique,La Dernière Fée, et s'initie, dans Wann-Chlore, au roman psychologique.

Ainsi, le romancier essaie son jeune talent dans des directions diverses, sans parvenir toutefois à dégager son originalité; il apprend, du moins, à ourdir une intrigue et témoigne déjà de son goût pour le « document » vrai. L'EXPÉRIENCE DES AFFAIRES (1825-1829) En dépit de ces efforts, Balzac ne parvient pas à conquérir le succès.

Il se lance alors dans les affaires, s'associe à un libraire, puis, aidé par son amie Laure de Berny, achète une imprimerie rue Visconti.

Il entretient des relations avec deshommes de lettres comme Henri de Latouche, avec des publicistes comme Horace Raisson, qui lui font connaître lemonde du journalisme et celui des écrivains.

Mais il doit liquider son entreprise dans des conditions désastreuses, contracte à cette occasion de terribles dettes et, pour les payer, revient délibérément au roman. B L'épanouissement du génie LES PREMIERS CHEFS-D'ŒUVRE (1829-1834) En 1829, Balzac publie un roman historique, Les Chouans, puis la Physiologie du mariage, riche déjà en observations de moeurs; ces deux oeuvres sont accueillies avec une certaine faveur.

Désormais, il est lancé; il collabore à de nombreux journaux, fréquente de nombreux salons.

Ses nouvelles expériences lui inspirent des « Scènes de la vie privée », unesuite de récits, dont le plus important présente pour la première fois le personnage de l'usurier Gobseck.

Laphilosophie le hante toujours : il exprime ses préoccupations vitales dans La Peau de chagrin (1831) et dans un ensemble de contes; il énonce ses idées sociales dans Le Médecin de campagne (1833); il transpose ses ambitions scientifiques dans La Recherche de l'Absolu (1834); il traduit ses aspirations mystiques dans un récit semi- autobiographique, Louis Lambert (1832), puis dans Séraphita.

Parallèlement à ces oeuvres idéologiques, il compose des Contes drolatiques dans le goût rabelaisien, de nouvelles « scènes de la vie privée » comme La Femme de trente ans, et ses premiers chefs-d'oeuvre réalistes, Eugénie Grandet (1833), Le Père Goriot (1834).

Dans ces derniers romans se révèle en pleine lumière la maîtrise du romancier dans l'art de peindre les moeurs de son temps et les types humains. L'ÉLABORATION D'UN UNIVERS (1834-1842) En écrivant Le Père Goriot, Balzac exploite une idée qui lui est venue l'année précédente et, systématiquement, il fait reparaître plusieurs personnages déjà présentés dans des oeuvres antérieures.

Son système romanesque est désormais fixé.

Il se propose d'animer toute une société fictive « qui sera comme un monde complet ».

Soutenu par l'amour d'une damepolonaise, Mme Hanska, avec laquelle il entretient une correspondance passionnée, il compose Le Lys dans la vallée (1835), César Birotteau (1837), Illusions perdues (1837-43), Le Curé de village (1839), Béatrix (1839), Ursule Mirouét (1841), etc.

Pour souligner l'unité de son oeuvre, il se propose de réunir ses romans sous une même rubrique; en 1837, ilsonge à les présenter tous comme des « Études sociales ». LE DÉVELOPPEMENT D'UN SYSTÈME (1842-1850) En 1842, Balzac s'arrête définitivement au titre La Comédie humaine, proclame son dessein de peindre les « Espèces Sociales » selon une méthode analogue à celle des naturalistes qui étudient les « Espèces Zoologiques » et se flatte,en animant ses personnages, de « faire concurrence à l'État Civil ».

Dans La Comédie humaine viendront encore prendre place Les Paysans (1844), Modeste Mignon (1844), La Cousine Bette, (1846) Le Cousin Pons (1847), etc.

Non content de ce labeur gigantesque, Honoré de Balzac écrit aussi pour le théâtre, mais sans grand succès.

A plusieurs reprises, il estallé rejoindre Mme Hanska, à Dresde ou en Ukraine; en mars 1850, il l'épouse; mais quelques mois plus tard, ilmeurt, à Paris, épuisé par le travail.. »

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