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La bataille de PalikaoLa supériorité de l'armement européen.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La bataille de Palikao La supériorité de l'armement européen 1860 Les corps expéditionnaires français et anglais ont repris les hostilités en 1860 pour contraindre la Chine à ratifier les traités de T'ien-tsin signés deux ans auparavant.

Les Alliés marchent sur Pé­ kin.

Après s'être emparés des forts qui défendent l'embouchure de la rivière Pei-ho, ils gagnent T'ien-tsin et rempor­ tent une victoire sur les armées chinoi­ ses à Tchang-kia-ouang.

Le 20 septem­ bre, les troupes franco-anglaises cam­ pent non loin de Tung-chao, ville située à 16 km de Pékin.

Commandés par Grant et Cousin­ Montauban, les Alliés comptent moins de 5000 hommes.

Les Chinois ont mas­ sé plus de 40000 Tartares près de Pali­ kao, où la chaussée menant de Tung­ chao à la capitale franchit le canal Pékin-Pei-ho par un pont de pierre.

A l'aube du 21 septembre, les colonnes alliées s'ébranlent.

Les Français mar­ chent directement sur Palikao tandis que les Anglais, pour prendre l'ennemi à revers, gagnent un pont de bois situé en amont du canal.

L'infanterie tartare est retranchée dans le camp d'Oua-koua-yé, tandis que la cavalerie, forte de 25 000 hommes, et l'artillerie se déploient en arc de cercle de part et d'autre de la route.

Appuyés par l'artillerie, les cavaliers tartares ten­ tent de rompre les files françaises dont l'avant-garde, commandée par le géné­ ral Collineau, est dans une situation dif­ ficile.

Malgré des charges répétées, les cava­ liers tartares ne parviennent pas à dé­ border les rangs français.

Le tir meur­ trier des fantassins et de l'artillerie les contraint à se replier.

Pendant que les Anglais se déploient à gauche et refou­ lent les Chinois, les Français s'avancent et emportent le camp d'Oua-koua-yé, défendu pied à pied par l'infanterie chi­ noise.

Celle-ci se retire en bon ordre et l'élite des troupes se rassemble sur le pont de Palikao.

En dépit de pertes terribles, les Chinois combattent farouchement autour de chefs intrépides que leurs riches habits désignent au feu français.

Une charge commandée par le général Collineau balaie cette ultime résistance.

Aux environs de midi, avant même que les Anglais n'aient achevé leur mouve­ ment tournant, la victoire est complète.

Les troupes chinoises fuient en désor­ dre; la route de Pékin est ouverte.

L'ampleur du succès surprend les Alliés dont les pertes ne dépassent pas 5 morts et 4 7 blessés.

Les Chinois déplorent plus de 1200 hommes hors de combat; leur courage n'a pu suppléer aux déficiences d'un armement encore moyenâgeux: face aux canons et aux fusils modernes, ils n'ont opposé que d'antiques canons de bronze, des fusils à mèche, des arcs et des flèches.

Le général Cousin-Montauban, chef de l'expédition française, occupe Pékin, le 12 octobre, avec les Britanniques; il va laisser piller le palais d'Eté. 2 / 2. »

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