Databac

La bataille de Magenta Une mêlée confuse.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La bataille de Magenta Une mêlée confuse. Ce document contient 467 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 La bataille de Magenta Une mêlée confuse Depuis le début des hostilités avec la France, Giulay, le commandant en chef autrichien, est hanté par le souvenir de la campagne de Bonaparte en Italie.

Il concentre ses troupes devant Milan, supposant que les Français et les Sardes l'attaqueront par le sud.

Mais Napoléon III a décidé, sur les conseils de Jomini, un vieux soldat du premier Empire, de prendre l'offensive par le nord.

Les hé­ sitations de l'empereur et les carences de l'intendance française laissent toutefois à Giulay le temps de retourner son armée.

Les Autrichiens s'installent alors à Magenta, clef de la région milanaise.

Le terrain n'est guère favorable à une bataille rangée: marécages, fossés et haies entravent les manœuvres; les ennemis sont séparés par une rivière, le Tessin, et un canal, le Naviglio Grande, derrière lequel les Autrichiens se sont retranchés.

Selon le plan de campagne adopté, Napoléon marchera droit sur ceux-ci avec la Garde impériale soute­ nue par les 3" et 4" corps, tandis que le 2• corps de Mac-Mahon et l'armée sarde de Victor-Emmanuel, cantonnés plus au nord, sur l'autre rive du Navi­ glio Grande, se rabattront vers Ma­ genta.

On donne le signal de l'offensive le 4 juin 1859.

La Garde impériale franchit le Tessin puis se déploie sur la rive droi­ te du Naviglio Grande, face aux Autri­ chiens.

Mais Mac-Mahon n'ayant pas eu le temps de manœuvrer, Napoléon suspend l'attaque.

L'offensive reprend au milieu de la journée lorsque les canons de Mac-Mahon se font entendre.

La Garde enlève alors le pont du Navi- 4 juin 1859 glio Grande.

Dirigée par Renaud de Saint-Jean-d'Angély, cette première va­ gue ne peut recevoir des renforts car les routes de l'arrière sont encombrées.

En dépit de leur infériorité numérique, les quatre régiments parviennent cepen­ dant à tenir.

On n'entend plus les canons de Mac­ Mahon: on apprendra plus tard que ces deux colonnes se sont perdues de vue et qu'!!lles ont dû revenir en arrière pour reconstituer un front solide; les Sardes, quant à eux, se sont portés à la ren­ contre de renforts autrichiens venant du nord.

Sur le Naviglio Grande, le combat est confus; l'empereur est incapable de prendre une décision.

Vers 3 heures, la Garde reçoit enfin des renforts.

A 7 heu­ res, Mac-Mahon arrive en vue de Magenta qu'il emporte après avoir dés­ organisé la défense autrichienne par une préparation d'artillerie.

La bataille a été si décousue que les Français ne mesurent l'étendue de la victoire que fort tard.

Giulay se replie sur le quadri­ latère de Lodi et abandonne Milan, où Victor-Emmanuel et Napoléon III en­ treront deux jours plus tard.

Ce brillant début de la campagne d'Ita­ lie aura cependant une suite décevante, pour les Sardes surtout; vingt jours plus tard, la «furia francese» tournera court à Solferino; en mobilisant sur le Rhin, la Prusse donnait à la France un premier coup de semonce. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles