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La bataille de Fleurus La France est sauvée!

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La bataille de Fleurus La France est sauvée! Dans les premiers mois de l'année 1794, les armées françaises sont mises en échec par les Autrichiens et par les Prussiens.

Au plan interieur règne la Terreur instituée par Robespierre et par Saint-Just et destinée à empêcher tout essai de complot contre-révolutionnaire en France.

Au printemps de 1794, l'armée de Sambre-et-Meuse est chargée de réoccu­ ·per la Belgique dont l'importance straté­ gique est très grande face à l'Angleterre, d'une part, et comme territoire d'inva­ sion vers la France, d'autre part.

Cette armée est dirigée par Jean- Baptiste Jourdan, né à Limoges en 1762.

Il a servi dans le corps expéditionnaire fran­ çais qui a participé à la guerre d'Indé­ pendance des Etats-Unis.

Il a aussi commandé l'armée du Nord et a gagné la bataille de Wattignies, les 15 et 16 octobre 1793, à la tête de l'armée de Sambre-et-Meuse, ce qui lui a permis de s'emparer de la ville de Maubeuge.

Jourdan est aidé par deux autres offi­ ciers qui deviendront célèbres, Kléber et Marceau.

Le 26 juin 1794, l'armée de Sambre-et-Meuse prend Charleroi.

Le général autrichien Cobourg, dont l'ar­ mée est supérieure en nombre, com­ met l'erreur tactique d'éparpiller ses hommes.

Le prince d'Orange, d'abord victorieux, doit faire retraite.

Kléber et Bernadotte contre-attaquent, mais le gé­ néral Championnet est contraint de reculer devant Kaunitz.

La situation reste incertaine.

C'est alors que des aérostiers français, montés sur un ballon, survolent le champ de bataille et signalent à Jourdan 26 juin 1794 le péril où se trouve l'armée française.

Jourdan accourt avec un corps d'armée pour renforcer celui de Championnet qui peut avancer.

Cependant, le général Lefebvre, le futur maréchal de Napoléon et l'époux de la célèbre «Madame Sans-Gêne)), est refoulé par l'archiduc autrichien Char­ les.

Lefebvre et son corps d'armée opè­ rent un repli, se retranchent et parvien­ nent à repousser toutes les attaques autrichiennes.

La cavalerie française charge, mais doit battre en retraite, har­ celée par les troupes du général autri­ chien Beaulieu.

Lefebvre fait donner l'artillerie.

Comme le mot de retraite vient d'être prononcé devant lui, Jour­ dan s'exclame: «La retraite? Pas de retraite! Aujourd'hui, la mort ou la vic­ toire!>> Et c'est ainsi que, dans un grand élan d'enthousiasme, les Français finissent par bousculer l'armée autrichienne, le 26 juin 1794.

Non seulement la France est sauvée de l'invasion étrangère, mais les troupes de la République entrent à Bruxelles, après avoir laissé sur le champ de bataille 6000 morts.

Sur le plan de la politique intérieure, la victoire de Fleurus a une grande importance.

Désormais, aux yeux des Français ras­ surés, la Terreur ne semble plus utile; un mois plus tard, le 9-Thermidor, ce sera la chute de Robespierre. 2 / 2. »

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