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La bataille de BouvinesLa première victoire française.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La bataille de Bouvines La première victoire française Bouvines est une grande date de l'histoi­ re de la France et de sa monarchie.

Depuis le milieu du XII• siècle, une lutte à peu près ininterrompue oppose les Capétiens aux Plantagenêts.

Ceux-ci, maîtres de J'Angleterre, tiennent aussi la Normandie, l'Anjou et l'Aquitaine, pro­ vinces pour lesquelles ils sont vassaux théoriques des rois de France.

En 1204, Philippe Auguste tire parti de cette situation pour confisquer au roi Jean sans Terre la Normandie, l'Anjou et une partie du Poitou.

Jean ne songe plus qu'à prendre sa revanche et cherche des alliés.

Il peut compter sur l'empereur Otton de Brunswick qui, comme lui, est en conflit avec le pape Innocent Ill.

Il gagne le comte de Flandre, Ferrand, qui doit son fief au roi de France, mais qui se trouve en litige avec lui; d'autre part, la bour­ geoisie flamande est attirée par l'alliance avec l'Angleterre d'où lui parvient la laine nécessaire à sa draperie.

A tous ces alliés potentiels s'ajoutent le duc de Brabant et le comte de Boulogne Renaud de Dammartin que Philippe Auguste a contraint à l'exil.

Ainsi, en mai 1213 , se forme une coali­ tion où se retrouvent les ennemis inté­ rieurs et extérieurs de la monarchie.

Une manœuvre en tenaille est mise sur pied.

Jean sans Terre débarque à La Rochelle en février 1214, mais il doit d'abord soumettre la noblesse poitevine.

Quand il se décide à affronter la petite armée confiée par Philippe Auguste à son fils, c'est pour connaître une défaite 27 juillet 1214 sans gloire à La Roche-aux-Moines, le 2juillet 1214.

Au nord, Flamands , Allemands et d'autres Anglais se réunissent à Valen­ ciennes.

Philippe Auguste a regroupé son armée à Péronne: il compte sur la petite noblesse déjà aguerrie; il se méfie de la haute aristocratie versatile ou des milices communales qu'il a développées, mais qui sont mal entraînées.

Prenant l'initiative, il marche sur Tournai pour menacer la Flandre.

Les coalisés veulent le prendre à revers et l'armée royale doit se replier sur Lille; elle rencontre alors ses adversaires dans une région maréca­ geuse située entre Tournai et Bouvines et dont un pont sur la Marcq est Je point clef.

La bataille est acharnée mais peu meurtrière , car on vise surtout les chefs: Philippe Auguste échappe de peu; Renaud de Dammartin , puis Ferrand, sont faits prisonniers; Otton prend la fuite; une débandade générale assure la victoire des Français.

C 'est un triomphe pour la monarchie; c 'est aussi l'affirmation du sentiment national face aux puissants voisins alle­ mand et anglais.

La propagande royale en fait une sorte de «jugement de Dieu» qu'exaltera plus tard l'histoire roman­ tique et nationaliste du XIX• siècle. 2 / 2. »

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