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La bataille d'Angleterre

Publié le 29/08/2020

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ANGLETERRE (Bataille d’, août-octobre 1940). Bataille aérienne qui opposa la Luftwaffe allemande et la RAF (Royal Air Force) britannique et destinée à démoraliser l’adversaire britannique après la défaite française de 1940. Après les aérodromes, les voies de communication et les ports du sud, Londres et d’autres villes subirent jour et nuit les attaques incessantes de la Luftwaffe. Celle-ci perdit en quelques mois plus de 1 500 avions, grâce à l’efficacité de la défense antiaérienne (invention récente du radar) et de l’aviation de chasse britannique (Spitfire). Dès la fin du mois d’octobre 1940, Goering décida la suspension des bombardements à outrance et les projets d’invasion des îles Britanniques furent abandonnés. Voir Churchill (Winston), Mers el-Kébir, Rethondes (Armistice de).

« La bataille d'Angleterre En 1940, l'armée de l'air allemande ne réussit pas à s'emparer de la maîtrise de l'air au-dessus de la Manche et de la côte sud de l'Angleterre.

La Royal Air Force gagne la bataille aérienne et repousse la menace d'une invasion allemande. Après la défaite de la France, Hitler se fixe comme objectif l'invasion de l'Angleterre.

De cette façon l'Allemagne n'aurait plus aucun adversaire à l'Ouest et pourrait concentrer la totalité de ses forces sur le front de l'Est. En conséquence, il donne dans sa consigne n° 16 l'ordre de préparer un plan de débarquement dans le sud de l'Angleterre, nommé opération "Seelöwe". Mais le déroulement de l'opération impose que la Luftwaffe puisse contrôler tout l'espace aérien au-dessus de la Manche et du sud de l'Angleterre.

La Luftwaffe reçoit donc l'ordre suivant: "Les troupes aériennes allemandes, avec tous les moyens dont elles disposent, doivent détruire l'armée de l'air britannique le plus rapidement possible". Le 15 août commence la bataille aérienne d'Angleterre par le "jour de l'aigle" selon le nom martial donné par le haut commandement allemand.

Les bombardiers en piqué stukas, protégés par des chasseurs Me 109 et Me 110, effectuent environ 1500 engagements par jour contre les objectifs situés au sud de l'Angleterre.

Le 31 août, le nombre des vols atteint 4779; 4638 tonnes de bombes sont larguées. Cependant les Allemands ne réussissent pas à acquérir la maîtrise de l'air ni à briser la puissance militaire de la Royal Air Force.

Cela s'explique sans doute par des erreurs d'évaluations de l'état-major allemand, à commencer par celles du chef de la Luftwaffe, Hermann Göring, mais surtout par une détermination et un courage sans faille des aviateurs anglais, appuyés par un système radar installé sur la côte sud de l'Angleterre.

Bien que les Allemands soient informés de la présence de cet équipement, ils n'arriveront pas à le détruire.

Aussi les Anglais pouvaient-ils localiser les escadrilles allemandes dès leur survol du nord de la France et envoyer à leur rencontre les pilotes du Fighter Command.

En outre, les pilotes allemands constatent une supériorité tant tactique que technique des chasseurs britanniques ("Spitfire" et "Hurricane"), les chasseurs de la Royal Air Force se concentrant sur les bombardiers, évitant autant que faire se peut le combat avec les chasseurs.

Quand la Luftwaffe modifie ses plans en attaquant de nuit, prioritairement Londres, elle n'obtient pas davantage de résultats. En Winston Churchill, Hitler trouve un adversaire plus obstiné encore que lui. Fin octobre, la RAF a détruit un tiers des 2700 avions allemands.

L'opération "Seelöwe" est un échec.

Mais les attaques aériennes se poursuivent, le triste record étant atteint le 20 novembre 1940 avec la destruction de Coventry, et le 10 mai 1941 avec le bombardement de l'abbaye de Westminster, de la cathédrale Saint-Paul et du Parlement.

En fait, la Blitzkrieg a des effets tout à fait contraires à ceux qu'en escomptait Hitler: au lieu d'éliminer la Grande-Bretagne, celle-ci ressort renforcée de la bataille aérienne.

Mais le prix est élevé: plus de 40000 morts et de 50000 blessés graves dans la population civile.. »

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