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L'originalité de Stendhal

Publié le 09/12/2021

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La personnalité de Stendhal apparaît en pleine lumière dans ses trois ouvrages autobiographiques : le Journal, la Vie de Henry Brulard, les Souvenirs d'égotisme. Le passionné. «je sais que je suis très passionné », déclare Stendhal. Il avoue même dans la Vie de Henry Brulard : « La nature m'a donné les nerfs délicats et la peau sensible d'une femme. » L'inflexion d'un mot, l'esquisse d'un geste, suffisent à le mettre au comble du bonheur ou du désespoir : à la mort de sa mère, on fut obligé de l'emmener, parce que « sa douleur faisait trop de bruit ». Son âme sensible rêve sans cesse des « plus nobles passions » : il voudrait avoir un ami, mais un ami, écrit-il, « qui fût tout pour moi, comme moi tout pour lui », et professe que « le sublime de l'amitié est moins à mourir pour son ami dans une occasion éclatante qu'à se sacrifier journellement et obscurément pour lui ». Deux passions surtout, l'amour et la gloire, se partagent son coeur. Toute sa vie, Stendhal a bâti « des châteaux en Espagne de bonheur par l'amour » : il ose croire qu'étant aux pieds de la femme aimée, il pourra lui montrer son amour « d'une manière digne d'elle et de lui, en traits d'une beauté immortelle ». Mais il lui arrive aussi de penser qu'aucune volupté n'est égale à celles de l'action et de la domination. Cette sensibilité s'épanche aussi dans les arts : Stendhal aime « passionnément la musique de Cimarosa et de Mozart »; il vibre devant de belles toiles ou de belles statues; il se sent poète pour avoir éprouvé un nombre infini d'émotions douces ou intenses; il est habité par le démon du théâtre, fréquente assidûment la Scala de Milan ou la Comédie-Française, se figure que tous les sujets seraient bons, traités de ses mains, ébauche les canevas d'une quantité de pièces et prend même des leçons de diction avec le comédien Dugazon, qui apprécie chez lui « la chaleur de l'âme ».

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