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L'ORIGINALITE DE MARIVAUX

Publié le 09/12/2021

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PIERRE CARLET DE CHAMBLAIN DE MARIVAUX descend d'une famille de magistrats normands. Il est né à Paris, mais son enfance se passe à Riom, puis à Limoges. Revenu à Paris pour y faire des études de droit, il fréquente le salon de Mme de Lambert. Il est bien vu de Fontenelle et de La Motte-Houdar. Ses premiers ouvrages sont le divertissements d'un amateur. Ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il devient écrivain de métier, à la fois publiciste, romancier et dramaturge. C'est au théâtre qu'il trouve la gloire. Il avait remporté un premier succès en 1720 avec Arlequin poli par l'amour. Une trentaine de comédies en prose suivront, étalées sur près de vingt-cinq ans. Quelques-unes sont interprétées par les Comédiens-Français. Mais Marivaux préfère les acteurs de la Comédie-Italienne, dont le jeu plus naturel et plus expressif répond mieux à la spontanéité de son art. C'est parmi eux qu'il trouve sa meilleure interprète, Silvia. Marié en 1717, veuf en 1723, fut-il inconsolable? Certains pensent qu'il aima Silvia. Il avait une fille, qui se fit religieuse. Il cohabita pendant les vingt dernières années de sa vie avec une vieille demoiselle. Il a laissé la réputation d'un homme bon, charitable, respectueux de la religion. Après son élection à l'Académie (1742), il écrivit peu. Lorsqu'il mourut en 1763, ses contemporains l'avaient presque oublié.

« PIERRE CARLET DE CHAMBLAIN DE MARIVAUX descend d'une famille de magistrats normands.

Il est né à Paris, mais son enfance se passe à Riom, puis à Limoges.

Revenu à Paris pour y faire des études de droit, il fréquente lesalon de Mme de Lambert.

Il est bien vu de Fontenelle et de La Motte-Houdar.

Ses premiers ouvrages sont ledivertis sements d'un amateur.

Ruiné en 1720 par la banqueroute de Law, il devient écrivain de métier, à la fois publiciste, romancier et dramaturge.

C'est au théâtre qu'il trouve la gloire.

Il avait remporté un premier succès en1720 avec Arlequin poli par l'amour.

Une trentaine de comédies en prose suivront, étalées sur près de vingt-cinq ans.

Quelques-unes sont interprétées par les Comédiens-Français.

Mais Marivaux préfère les acteurs de la Comédie-Italienne, dont le jeu plus naturel et plus expressif répond mieux à la spontanéité de son art.

C'est parmi eux qu'iltrouve sa meilleure interprète, Silvia. Marié en 1717, veuf en 1723, fut-il inconsolable? Certains pensent qu'il aima Silvia.

Il avait une fille, qui se fitreligieuse.

Il cohabita pendant les vingt dernières années de sa vie avec une vieille demoiselle.

Il a laissé laréputation d'un homme bon, charitable, respectueux de la religion.

Après son élection à l'Académie (1742), il écrivitpeu.

Lorsqu'il mourut en 1763, ses contemporains l'avaient presque oublié. PRINCIPALES ŒUVRES Pharsamon ou les Folies romanesques ou le Don Quichotte moderne (1712, publié en 1737) : parodie des romans précieux. Annibal (1720) : tragédie. Arlequin poli par l'amour (1720) : féerie sentimentale en un acte. La Surprise de l'amour (1722).

Marivaux fit jouer en 1727 une autre pièce portant le même titre. La Double Inconstance (1723). Enlevée par un prince, Silvia veut rester fidèle à son fiancé, le paysan Arlequin.

Sous un faux nom, le princeoffre à Silvia de la protéger.

Elle n'est pas insensible à la galanterie de son protecteur.

De son côté, Arlequinest flatté par les avances que lui fait une personne de condition.

Les deux fiancés se retrouvent, s'avouentleur double inconstance.

Silvia épouse le prince. L'Ile des esclaves (1725) : comédie satirique se déroulant dans une antiquité de fantaisie. Le Triomphe de Plutus (1728) : comédie mythologique. Le Jeu de l'amour et du hasard (1730). Deux jeunes gens, Silvia et Dorante, que leurs familles projettent d'unir, mais qui ne se connaissent pas,veulent s'éprouver.

Ils ont recours à la même supercherie : Silvia se fait passer pour une servante, Dorantepour un valet.

Sous ce déguisement, ils s'éprennent l'un de l'autre.

Silvia est la première à comprendre, maiselle continue le jeu pour s'assurer que Dorante l'épouserait, quelle que fût sa condition.

Tout se passe selonson espoir.

Elle dit alors qui elle est. La Vie de Marianne ou les Aventures de la comtesse de *** (1731-1741) : roman demeuré inachevé.

En 1765, Mme Riccoboni publia une Suite de Marianne, qui est souvent donnée comme la douzième partie du roman, les onze autres étant de Marivaux. Marianne est une jeune orpheline.

Elle raconte comment elle fut mise en pension, à quinze ans, chez unelingère parisienne, comment elle s'éprit de Valville, comment, pour échapper aux assiduités de son protecteur,M.

de Climal, elle dut entrer au couvent, comment elle faillit épouser Valville et comment elle fut séparée de lui.La douzième partie du roman montre Marianne épousant enfin Valville. L'École des mères (1732). Cette comédie reprend des thèmes chers à Molière : une jeune fille élevée dans une sévère contrainte, dontelle se libère par l'amour; la rivalité amoureuse d'un père et de son fils. La Mère confidente (1735) : comédie attendrissante. Le Paysan parvenu (1735-1736).

Ce roman, qui fait pendant à La Vie de Marianne, comprend huit livres, dont les cinq premiers seulement sont de Marivaux. Un paysan champenois, M.

Jacob, s'élève dans la société grâce à l'appui des femmes auxquelles il a su plaire.

Ildevient fermier général et seigneur de son village Les Fausses confidences (1736), L'Épreuve (1740) : comédies psychologiques. LE DRAMATURGE. »

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