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L'ÉVOLUTION DES MOEURS AU SIECLE DES LUMIERES

Publié le 09/12/2021

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Le goût du plaisir et le goût du luxe caractérisent essentiellement les moeurs de la société française sous la Régence et dans la première moitié du règne de Louis XV.

« L'ÉVOLUTION DES MOEURS AU SIECLE DES LUMIERES Le goût du plaisir et le goût du luxe caractérisent essentiellement les moeurs de la sociétéfrançaise sous la Régence et dans la première moitié du règne de Louis XV. LE GOÛT DU PLAISIR Par réaction contre la solennité morose des dernières années du règne de Louis XIV, laRégence marque les débuts d'une ère de frivolité et de plaisir.

Les philosophes empiristes de l'école anglaise contribuent à répandre une morale facile, qui incite à la joie de vivre : Voici le temps de l'aimable Régence,Temps fortuné marqué par la licence, s'écrie Voltaire.

Les hommes au pouvoir donnent eux-mêmes l'exemple de moeurs dissolues : leRégent, « fanfaron de vices », festoie dans sa résidence du Palais-Royal avec les « roués »,ses compagnons de plaisir. La passion du jeu et surtout la passion du théâtre se développent dans des milieux de plus enplus étendus.

Toute la France « cabotine » : on joue la comédie chez la duchesse du Maine, àSceaux; chez la marquise de Pompadour, à Versailles; on interprète des opéras-comiques surde petits théâtres de marionnettes; acteurs professionnels et gens du monde collaborent à cesdivertissements, qui sont suivis de soupers fins; l'habitude de donner la comédie fait considérerla vie comme une pièce de théâtre, où chacun tient son rôle sans rien prendre au sérieux. La transformation des moeurs exerce une action sur les arts et la littérature; les gracieuses fantaisies de Watteau et de Lancret, peintres des « fêtes galantes »; les Lettres persanes et Le Temple de Gnide de Montesquieu, Le Mondain de Voltaire, reflètent les goûts d'une époque élégante, mais frivole, et assez cyniquement épicurienne. LE GOÛT DU LUXE Au goût du plaisir est intimement associé le goût du luxe.

La réalisation de fortunes colossales au temps de Law, et surtout la prospérité économique sous le ministère Fleury, permettent àbeaucoup de gens de mener un train de vie fastueux.

« Aujourd'hui, écrit l'historien Duclos,évoquant le temps de la Régence, personne ne met de bornes à ses désirs.

» On raffine àl'égard de la table, de l'habillement et des équipages; on recherche l'élégance et le confortdans la décoration intérieure des appartements; certains arts mineurs, comme l'ébénisterie,l'orfèvrerie, la reliure et la gravure, jouissent d'une vogue inconnue jusqu'alors. Les économistes et même quelques hommes de lettres démontrent que la richesse d'un pays est en rapport avecl'intensité de sa circulation monétaire.

Montesquieu va jusqu'à poser en principe que le luxe est une nécessité dans une monarchie : « Pour que l'état monarchique se soutienne, le luxe doit aller en croissant, du laboureur à l'artisan,au négociant, aux nobles, aux magistrats, aux grands seigneurs, aux traitants principaux, aux princes; sans quoitout serait perdu.

». »

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