Databac

L'école existentialiste: SIMONE DE BEAUVOIR

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'école existentialiste: SIMONE DE BEAUVOIR. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Simone de Beauvoir, élevée à Paris, a vivement réagi, dès l'adolescence, contre les idées et les traditions du milieu bourgeois d'où elle est issue. Sa rencontre avec Sartre, dont elle a subi profondément l'ascendant, fut l'événement capital de son existence. Agrégée de philosophie, elle a quitté l'Université en 1943. Les romans. Comme dans sa pièce de théâtre Les Bouches inutiles (1945), Simone de Beauvoir a illustré dans ses premiers romans les problèmes posés par l'existentialisme (liberté, responsabilité, engagement, rapports avec autrui) : l'héroïne de L'Invitée (1943) en vient à tuer celle dont « la présence critique » menace son autonomie; les personnages du Sang des autres (1945) éprouvent dans l'action militante le paradoxe d'une existence vécue par chacun comme un acte de liberté et saisie comme un objet par le regard d'autrui. La romancière s'est renouvelée dans Tous les hommes sont mortels (1946), où la mort est dénoncée comme un scandale, et dans Les Belles Images (1966), où un milieu bourgeois est peint avec un réalisme satirique et dans les trois récits de La Femme rompue (1968).

« Simone de Beauvoir, élevée à Paris, a vivement réagi, dès l'adolescence, contre les idées et les traditions du milieubourgeois d'où elle est issue.

Sa rencontre avec Sartre, dont elle a subi profondément l'ascendant, fut l'événementcapital de son existence.

Agrégée de philosophie, elle a quitté l'Université en 1943. Les romans.

Comme dans sa pièce de théâtre Les Bouches inutiles (1945), Simone de Beauvoir a illustré dans ses premiers romans les problèmes posés par l'existentialisme (liberté, responsabilité, engagement, rapports avec autrui) : l'héroïne de L'Invitée (1943) en vient à tuer celle dont « la présence critique » menace son autonomie; les personnages du Sang des autres (1945) éprouvent dans l'action militante le paradoxe d'une existence vécue par chacun comme un acte de liberté et saisie comme un objet par le regard d'autrui.

La romancière s'est renouveléedans Tous les hommes sont mortels (1946), où la mort est dénoncée comme un scandale, et dans Les Belles Images (1966), où un milieu bourgeois est peint avec un réalisme satirique et dans les trois récits de La Femme rompue (1968). Les essais.

Le plus important des essais publiés par Simone de Beauvoir est Le Deuxième Sexe (1949).

Elle y décrit l'image conventionnelle de la femme élaborée par « les cosmologies, les religions, les superstitions, les idéologies, leslittératures » et, dans des analyses d'une grande audace, oppose à ces mythes « l'expérience vécue » par lesfemmes, « leurs malchances et leurs chances, leurs évasions, leurs accomplissements ».

Elle conteste l'existenced'une « nature féminine », d'un « éternel féminin » - les dissemblances entre les sexes sont forgées par les sociétés.La femme doit donc lutter contre le danger d' « aliénation » qui la guette à tout instant; mais le plein exercice de saliberté est inconcevable dans le cadre de la civilisation bourgeoise. Les mémoires.

C'est dans ses mémoires, cependant que Simone de Beauvoir livre son témoignage le plus important (Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958; La Force de l'âge, 196o; La Force des choses, 1963; La Vieillesse, 1970).

Avec la plus grande franchise, elle évoque le climat de son enfance, décrit sa crise intérieure, ses expériences, ses voyages, ses travaux, fournissant au passage de précieuses indications sur les personnages et lesmilieux qu'elle a fréquentés, surtout pendant les années qui ont suivi la Libération (racontées aussi dans la chroniqueromancée des Mandarins, 1954).

Elle y manifeste une inépuisable curiosité, un amour passionné pour la vie. Pourtant, les dernières pages de La Force des choses sont empreintes d'une mélancolie éveillée par l'approche de la vieillesse : « Je revois les promesses dont j'affolais mon coeur quand je contemplais cette mine d'or à mes pieds,toute une vie à vivre.

Elles ont été tenues.

Cependant, tournant un regard incrédule vers cette créduleadolescente, je vois avec stupeur à quel point j'ai été flouée.

» La conscience des limites imposées à la conditionhumaine lui fait ressentir toute entreprise de vivre comme vouée d'avance à l'échec : par ce désespoir, revers d'uneardeur exigeante, sa pensée rejoint celle d'Albert Camus.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles