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Koweït.

Publié le 18/05/2020

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« Koweït. 1 PRÉSENTATION Koweït , en arabe Al Kuwayt , pays de la péninsule Arabique, situé dans le golfe Arabo-Persique.

La capitale du pays est la ville de Koweït. Le Koweït est bordé au nord et à l’ouest par l’Irak et au sud par l’Arabie saoudite. 2 LE PAYS ET SES RESSOURCES Le pays couvre une superficie totale de 17 818 km², incluant un territoire neutre de 5 500 km 2, administré conjointement par l’émirat et son puissant voisin saoudien, ainsi que les îles de Bubiyan, Warba et de Faylaka.

À l’exception de quelques petites zones côtières, le Koweït présente un aspect désertique, plat et infertile ; l’altitude maximaledu Koweït est de 150 m.

Le pays n’a pas de frontière naturelle et possède 130 km de façade maritime.

Le climat est désertique, avec des pics de température de plus 49 °Cdurant la saison sèche et une très faible pluviosité concentrée sur les mois de novembre à avril.

Pour son alimentation en eau potable, l’émirat doit recourir au dessalement,coûteux, de l’eau de mer.

Les hydrocarbures constituent les seules ressources naturelles du pays, mais ils sont abondants : le pays, y compris la zone neutre dont lesressources pétrolifères sont partagées avec l’Arabie saoudite, possède la quatrième réserve mondiale de pétrole. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La guerre du Golfe a eu d’importantes conséquences sur la population de l’émirat.

En 1990, celle-ci était estimée à 2,3 millions d’habitants ; elle n’atteignait que2,60 millions en 2008.

En effet, des milliers de travailleurs étrangers, principalement des Jordaniens et des Palestiniens, ont été expulsés du Koweït après sa libération, enraison du soutien apporté par leurs dirigeants ou leurs communautés à l’Irak.

Les Koweïtiens ne sont que 650 000, les travailleurs immigrés, notamment asiatiques (Indienset Pakistanais), constituant la majorité des habitants.

Les Bidoun, Koweïtiens d’origine bédouine, ne possèdent pas la nationalité ; leur nombre était estimé, en 1994, à70 000, contre 200 000 avant la guerre du Golfe. En 2008, l’espérance de vie moyenne à la naissance était de 76 années pour les hommes, et de 79 années pour les femmes. 3.2 Villes principales Plus de 96 p.

100 de la population de l’émirat habite dans les villes, dont la principale est la capitale, la ville de Koweït (1 222 374 habitants), qui est également le port leplus important.

Jahrah et Salimiya comptent chacune plus de 100 000 habitants. 3.3 Langues et religions La population est majoritairement musulmane sunnite, un tiers des Koweïtiens sont d’obédience chiite.

Une loi de 1981 a limité la citoyenneté aux seuls musulmans.

L’arabeest la langue officielle du Koweït, mais l’anglais est fréquemment parlé. 3.4 Éducation D’importants investissements ont été réalisés dans le domaine de l’éducation ; l’enseignement est gratuit et obligatoire.

En 2005, 84 p.

100 des Koweïtiens étaientalphabétisés.

Au début des années 1990, les trois quarts des enfants de douze à dix-sept ans étaient scolarisés.

17 000 étudiants suivaient un cursus universitaire, dont plusde 2 000 à l’étranger. 3.5 Institutions et vie politique Le système juridique, codifié en 1960, s’appuie sur le droit islamique (charia). La Constitution de 1962 a institué une monarchie constitutionnelle.

Le pouvoir exécutif appartient à l’émir (prince), issu de la dynastie des al-Sabah, qui gouverne assisté d’un Premier ministre, également membre de la famille régnante et d’un Conseil deministres nommés par lui-même.

Une assemblée, élue pour un mandat de quatre ans, exerce le pouvoir législatif.

Dissoute en 1976, restaurée en 1981, à nouveaususpendue en 1986, elle fut remplacée par un conseil national ayant moins de pouvoir en 1990.

Après son abolition durant l’occupation irakienne (août 1990-février 1991),le gouvernement koweïtien fut rétabli en mars 1991, et l’assemblée restaurée après les élections du 5 octobre 1992.

En son sein, les partisans d’un État islamique intégral,dans lequel la charia serait la seule source du droit, représentés par le Mouvement islamique constitutionnel (Frères musulmans) et le Rassemblement islamique populaires’opposent à un groupe hétéroclite, rassemblant le Forum démocratique, progressiste, la Coalition islamique nationale, représentant les chiites, ainsi que les représentantsdu monde des affaires et du commerce. 4 ÉCONOMIE Le développement du Koweït dépend presque totalement de sa production pétrolière et de ses investissements extérieurs.

Les réserves nationales de pétrole sont estiméesà 94 milliards de barils, ce qui assure une exploitation d’une durée de 150 ans environ.

5 p.

100 de ces réserves ont été détruites durant la guerre du Golfe, le coût de lareconstruction étant lui-même évalué à plus de 20 milliards.

La reconstruction a nécessité la mise en place d’un plan d’économie, notamment au niveau de l’administrationpublique et plus généralement du fonctionnement de l’État ; elle a, dans le même temps, nourri une croissance économique forte jusqu’en 1995.

Le Koweït, dont 80 p.

100des revenus sont assurés par le pétrole, demeure l’un des pays les plus riches du monde : en 2005, son produit intérieur brut (PIB) s’élevait à 81 milliards de dollars, soitun PIB de 31 860,60 dollars par habitant.

Les travailleurs étrangers représentent 80 p.

100 de la population active du pays. 4.1 Agriculture L’agriculture et la pêche emploient 1 p.

100 de la population active.

Les tomates, les dattes, les melons et les oignons sont les principales cultures du pays.

La prise annuellede poissons au début des années 2000 était de 6 000 t.

Le pays dépend, pour son alimentation, des importations. 4.2 Mines et industries L’industrie koweïtienne repose essentiellement sur l’extraction et le raffinage du pétrole.

Exploités commercialement après la Seconde Guerre mondiale, ces gisements sontpassés des mains de concessionnaires occidentaux à celles du gouvernement en 1975.

Malgré la destruction de près de 75 p.

100 des puits de pétrole durant la guerre duGolfe, la production dépassait dès 1992 le niveau atteint deux ans auparavant (52,97 millions de tonnes).

En effet, le Koweït a bénéficié d’une redéfinition, parl’Organisation des Nations unies, de sa frontière avec l’Irak.

Une partie du champ pétrolifère de Roumeïla est désormais territoire koweïtien.

En 2004, la productionpétrolière atteignait 795 millions de barils.. »

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