Databac

Koweït (1990-1991)

Publié le 18/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Koweït (1990-1991). Ce document contient 851 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Koweït (1990-1991) L'invasion du Koweït, le 2 août 1990, et son occupation par les troupes irakiennes durant sept mois - jusqu'au 28 février 1991 - ont ruiné l'émirat.

Les Irakiens ont en effet pillé systématiquement le pays.

Trois milliards de dollars en or et en devises ont en outre été volés.

Mais les Irakiens n'ont pu toucher aux avoirs de l'émirat à l'étranger, estimés à un peu plus de 100 milliards de dollars, lesquels ont été immédiatement gelés par les gouvernements occidentaux et par le Japon. Plus de la moitié de la population koweïtienne, soit 400 000 personnes, a pu fuir à l'étranger (principalement en Arabie saoudite) et a reçu une aide du gouvernement koweïtien en exil, réfugié avec l'émir Jaber al-Sabah à Taëf, en Arabie saoudite.

En juin 1991, la plupart des Koweïtiens exilés n'étaient pas encore de retour.

En quittant l'émirat sous la pression militaire des coalisés, les Irakiens ont incendié 597 puits de pétrole.

Un énorme nuage noir allait désormais recouvrir l'émirat, polluant les nappes phréatiques, l'air et les sols et provoquant des affections respiratoires.

En juin 1991, 136 puits avaient cependant déjà pu être éteints. La reconstruction du Koweït pourrait coûter 30 milliards de dollars, dont les deux tiers au moins pour le seul secteur pétrolier.

En fait, la facture sera beaucoup plus lourde et pourrait atteindre 70 milliards de dollars.

En effet, pendant deux ans, la production d'hydrocarbures sera arrêtée, occasionnant une perte de 8 à 10 milliards de dollars par an.

D'autre part, le Koweït a contribué pour 18 milliards de dollars au financement de la coalition anti-irakienne. Enfin, le gouvernement koweïtien s'est engagé à aider certains pays arabes qui ont combattu pour la libération de l'émirat (Égypte, Syrie, Maroc).

Le montant de ces dons pourrait atteindre 5 milliards de dollars.

L'ampleur de ces dépenses devrait conduire les autorités à vendre des participations dans divers groupes industriels détenues par le KIO (Office des investissements du Koweït, établi à Londres) qui gère les 100 milliards de dollars placés à l'étranger, placements qui, depuis plusieurs années, rapportaient plus que la rente pétrolière.

La crise a permis à la famille de l'émir de reprendre en main les institutions financières koweïtiennes à l'étranger. Sur le plan politique, le retour de cheikh Jaber, en mars 1991, n'a été suivi d'aucune mesure permettant la réalisation des aspirations démocratiques des Koweïtiens.

Dans une grande partie de l'opinion publique, le malaise à l'égard de la famille régnante a grandi.

Les élections réclamées par l'opposition ont été reportées à l'automne 1992 (alors que le Parlement a été dissous en 1986). Enfin, beaucoup d'observateurs ont dénoncé, à partir de mars 1991, de graves violations des droits de l'homme, surtout à l'égard des Palestiniens, victimes des milices armées koweïtiennes.

Durant l'occupation, beaucoup d'exécutions sommaires avaient été commises par les Irakiens, avec parfois l'aide de Palestiniens.

Mais il s'agissait là d'une infime minorité.

Le nombre des Palestiniens du Koweït a diminué de moitié entre août 1990 et juin 1991, passant de 350 000 à 170 000, nombre d'entre eux préférant partir.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles