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khôlle sur Alexandre le Grand

Publié le 21/02/2024

Extrait du document

« ALEXANDRE LE GRAND Introduction Accroche : Descendant légendaire d’Achille par sa mère Olympias princesse d’Épire et d’Héraclès par son père Philippe II de Macédoine, son ascendance héroïque ainsi que ses lectures assidues des grandes épopées homériques ont prédestiné le jeune fils de Philippe de Macédoine à s’imaginer dès le plus jeune âge comme un guerrier conquérant. Contexte de naissance : la Macédoine est un royaume puissant qui a su s’étendre sur la partie nord de la Grèce et profitait de l’affaiblissement progressif des grandes cités.

Philippe II imagine déjà une hégémonie sur une grande Grèce qu’il commence à mettre en place.

Il conquiert la Thrace établit des états tampons en Thessalie.

Il intervient plusieurs fois en Grèce centrale dans une politique panhellénique où il se positionne comme l’homme fort de la Grèce.

Il met en place la ligue de Corinthe après la bataille de Chéronée.

Il fonde surtout une armée puissante et loyale, assise de son pouvoir. Jeunesse et éducation : naissance en 356 - Premier précepteur : Lysimachos : étude des classiques littéraire grecs - Second précepteur : Aristote : science, médecine, géographie, histoire, littérature.

Mais les considérations politiques d’Aristote sur la « polis » n’intéressèrent que peu Alexandre. Caractère : ses proches relèvent dès son plus jeune âge un caractère unique, assez extrême et très contrasté .

On le juge : excellent stratège et technicen, habile et laborieux, disciple assidu, sensuel et brutal, partfois cruel et sans pitié mais aussi brave et généreux, méprisant envers les cités grecques soumises mais admirateur des héros grecs. Accession au trône : son père est assassiné en 536 quand il a 20 ans.

il doit se battre pour son trône.

La situation est complexe entre troubles intérieures, menaces aux frontières, instabilité économique. I.

La conquête p.

1 1.

La campagne de 334 1.

Raisons Nous - n’avons que des hypothèses sur les raisons de la conquête Vengeance contre les perses qui ont tant tourmenté les grecs Volonté de propager la civilisation grecque Il pensait gagner l’approbation des grecs en battant le grand roi mais les grecs avaient su composé avec l’empire perse depuis les guerres médiques - Volonté d’occuper les régions côtières Selon une formule bien connue de (W.W.) Tarn, « la raison principale pour laquelle Alexandre envahit la Perse fut, sans aucun doute, qu’il ne lui vint jamais à l’idée de ne pas le faire ». Dans tous les cas il se présente en nouvel Achille qui libère les cités grecques de Ionie. 2.

Déroulement La bataille sur le Granique, le premier fleuve de Phrygie, lui donna accès aux capitales satrapiques : Daskyleion en Phrygie, puis Sardes.

De Sardes à Éphèse, puis à Milet, l'entreprise de libération des cités se précisa peu à peu ; elle se prolongea dans la Carie des Hécatomnides et s'acheva en Lycie et en Pamphylie. p.

2 Il s’arrête à Gordion comme frontière. 3.

Bataille navale Les Perses contre-attaquèrent sur mer, sous le commandement d'un Grec de Rhodes, Memnon, en s'efforçant de contrôler les iles où ils installèrent des garnisons. Ce fut une période difficile pour Alexandre, ce qui suscita les espoirs et les entreprises indépendantistes de Sparte (voir ci-dessous).

Mais les iles furent peu à peu reprises durant l'hiver 332-331; seules quelques-unes resté.

rent en marge, comme Samos, clérouquie athénienne, et Rhodes inféodée aux Perses. 4.

Alexandre, libérateur ou conquérant ? Au cours des opérations, Alexandre apparut de moins en moins comme l'hégémon des Grecs, surtout après qu'il eut renvoyé la flotte alliée en 334.

D'autre part, son œuvre de « libération » ne se limita pas aux cités mais inclut les autres peuples d'Anatolie : le clivage entre Grecs et Barbares s'estompait. Le statut des cités grecques fut déterminé par le droit de la guerre, en fonction de leur attitude lors de l'avance d'Alexandre.

Milet, qui avait résisté, ne dut son salut qu'au pardon royal.

Éphèse, réticente, resta tributaire.

Et quand libération il y eut, il s'agissait d'une liberté concédée et précaire, comme le montre bien le cas d'Aspendos : cette cité, qui avait obtenu l'autonomie, renâcla dans l'accomplissement de ses obligations militaires; elle fut alors assiégée et assujettie à un tribut et à des levées de soldats et de chevaux.

Tout dépendait, en définitive, du bon plaisir du roi. L'objectif du roi était surtout fiscal.

Il leva une contribution de guerre (syntaxis) à la place du tribut perse, et nomma un « collecteur de la taxe », « commandant du rivage », qui intervint dans la vie des cités un peu comme un satrape.

A partir de 331, cette circonscription fiscale sera intégrée à un ensemble plus vaste, qui établira l'ordre macédonien dans toute la façade maritime de l'empire, des Détroits à l'Égypte.

Les cités d'Asie restaient dissociées de celles des Balkans; leur destin s'inscrivait dans la suite de la conquête. 2.

La conquête de l’empire perse (achéménide) Trois étapes car l’empire était composé de cercles concentriques autour des capitales historiques : - Iran : Ectebane et Perspolis - Au-delà du Tigre : Suse - Mésopotamie : Babylone p.

3 Il y’avait beaucoup de frontières naturelles : fleuves, montagne.

Ce sont sur ces lignes décisives que se livrent les batailles les plus importantes. 1.

La façade méditerranéenne 333-331 : conquête de la périphérie de l’empire (« au-delà de l’Euphrate » en perse »).

Il franchit le Taurus depuis l’actuelle Turquie.

Il affronte le roi Darius III de Perse dans la plaine d’Issos en 333.

La voie de l’Égypte est ouverte.

Il conquiert la Phénicie, la Syrie et la Palestine et l’Égypte.

Le siège de Tyr ralentit la conquête. Organisation de la conquête : - Refuse les négociations avec Darius a plusieurs reprises - Création de deux districts fiscaux pour financer l’armée notamment. o Syrie-Phénicie o Égypte - Mise en place du nécessaire pour des conquêtes qui allaient devenir plus lointaines o Communication o Approvisionnement 2.

Les capitales d’empire 331 : passage de l’Euphrate 331 : passage du Tigre  Darius n’arrive pas à l’arrêter par la négociation ou en livrant des batailles 331 : bataille de Gaugamèles : La victoire d'Alexandre à Gaugamèles a été décisive et a permis à son armée de prendre le contrôle de la Babylonie, de la Mésopotamie et de la Susiane. 331 : Babylone se rallie sans même livrer bataille sous l’instigation de son satrape hellénisé. 331 : la reddition de Suse est négociée 330 : conquête de Persépolis, capitale du royaume.

40 700 soldats perses défendaient la ville au niveau des portes persiques (défilé rocheux).

Il réussit à retourner la situation et seul le satrape avec quelques militaires réussirent à s’échapper.

Certains haut-fonctionnaires perses se rallient à lui, tendance qui s’observait déjà en Chaldée en et Susiane. Il détruit la ville sauf les palais royaux qui l’ont impressionné car il a vu de nombreux grecs mutilés par les perses comme vengeance.

Il aurait pu occuper simplement la ville car elle ne résistait pas.

Pourquoi détruire la ville ? - Vengeance de ces pauvres grecs mutilés ? p.

4 - Vengeance contre les pertes infligés aux grecs lors de la bataille des portes persiques ? Mais ils avaient déjà resisté vigoureusement dans d’autres lieux. - Haine de Darius ? (mais tous les perses ne sont pas Darius) - C’est de Persépolis que sont partis les agresseurs de la grèce durant les guerres médiques ? souvenir des ravages commis par Darius le grand et Xerxes ?  Explication probable : il voulait assoir son pouvoir et notamment jusqu’en Grèce où il y’avait des agitations.

Cela impressionnait les opposants et réunissait les grecs. Darius fuit à Ecbatane, la capitale d’hiver. 3.

Les hautes satrapies Conquêtes longues et difficiles.

Il met trois ans à arriver au fleuve Iaxarte (actuel Ouzbékistan) qui était la limite de l’empire de Cyrus.

Dans les régions de la steppe il installa 20 000 colons et construisit un cordon de forteresses en Afghanistan, il intégra l’aristocratie locale et épousa Roxane, une princesse Sogdiane. Restait le Penjâb, puisque l'Indus était considéré depuis le VIe siècle comme la frontière orientale de l'empire.

Au printemps 327, Alexandre franchit l'Hindou-Kouch (montagne du nord du Pakistan) avec une armée cosmopolite de 120 000 hommes et atteignit l'Indus au printemps 326.

Il passa le fleuve, appelé par le roi de Taxila, qui régnait entre l'Indus et l'Hydaspe et redoutait l'expansion de son voisin Porôs.

Alexandre réorganisa les principautés indiennes du Gandhara et pacifia les contreforts himalayens.

Il battit Porôs et découvrit les éléphants de guerre.

Mais il ne put convaincre ses troupes de passer l'Hyphase (limite orientale du Penjab) et d'entreprendre la conquête de la plaine du Gange. Au-delà de l'Indus, il n'y eut ni occupation militaire, ni colonisation : le roi chercha seulement la soumission des princes indiens. Le retour commença en septembre 325 et se fit en trois groupes : Cratere prit la route classique du Kandahar ; Alexandre suivit le littoral, désertique et inhospitalier, pour soutenir la flotte de Néarque, qui reconnaissait l'océan Indien.

La jonction eut lieu à l'entrée du golfe Persique en décembre 325. A) La soumission de.... »

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