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Kénya (2001-2002): Dernier tour de piste pour le président Moi

Publié le 18/09/2020

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« Kénya (2001-2002) Dernier tour de piste pour le président Moi Les grandes man œuvres de la succession du président Daniel Arap Moi (au pouvoir depuis 1978) ont commencé.

Celui-ci a en effet annoncé qu'il quitterait ses fonctions présidentielles à la fin de son mandat (décembre 2002), ne renonçant pas pour autant à toute responsabilité publique.

À la mi-mars 2002, le président a procédé à une refondation du parti au pouvoir, la KANU (Union nationale du Kénya).

Cette cérémonie à grand spectacle visait à entériner la fusion entre la KANU et le NDP (Parti démocratique national), l'organisation politique concentrant le vote luo (importante ethnie de l'ouest du Kénya).

D.

Arap Moi en a profité pour faire accepter une nouvelle charte de la KANU, lui conférant de très importants pouvoirs à l'intérieur du parti mais également sur les parlementaires investis.

Il s'est ainsi doté de leviers afin de garder une influence sur les sommets de l'État.

La nouvelle équipe dirigeante de la KANU est apparue débarrassée des vieux cadres trop impliqués dans les scandales du régime, comme le vice-président George Saiboti, au profit des «jeunes Turcs» locaux. La Kanu semblait avoir de fortes chances de remporter les prochaines élections générales, fixées à décembre 2002, le tracé des circonscriptions lui étant très favorable ; déjà, en 1997, la KANU avait remporté la majorité des sièges avec moins d'un tiers des voix.

L'enregistrement sur les listes électorales mené durant le premier trimestre de 2002 a permis d'exclure du vote de nombreux jeunes (en ne distribuant pas l'indispensable carte d'identité).

Plus de 250 000 Nairobiens ont été accusés de double enregistrement sur les listes.

De plus, les bailleurs de fonds ne s'entendent guère pour développer un programme de surveillance des élections. L'opposition demeurait divisée, comme en 1992 et 1997.

Deux forces s'en dégageaient.

L'Alliance nationale pour le changement rassemblait le Parti démocratique de Mwai Kibaki, le Ford Kenya de Kijana Wamalwa et le NPK (Parti national du Kénya) de Charity Ngilu.

Leur programme économique, présenté en avril 2002, marquait le passage d'un libéralisme strict à une social-démocratie plus humaine.

Pour autant, ce trio avait du mal à enthousiasmer les foules qui attendaient de connaître son candidat à la présidentielle.

Une seconde coalition de partis d'opposition s'est formée.

À la fin 2001, Simeon Nyachae, un ancien ministre des Finances, a pris la direction de Ford People et s'est allié à Paul Muite, le leader du parti Safina.

Ce groupe semblait jouir de moyens importants qu'il souhaitait mettre au service d'une campagne électorale menée au plus près du terrain.

Il restait à voir si cette stratégie réussirait à contrecarrer le populisme du président Moi. Pour autant, l'état de l'économie ne favorise ni la redistribution ni les grandes promesses.

Le retour des pluies a amélioré le résultat du secteur agricole mais, depuis 1997, la croissance est demeurée inférieure à 2 % (1,1 % en 2001), niveau très insuffisant pour compenser la croissance démographique.

Le thé est resté la première source de revenus du pays (35 milliards de shillings), mais le deuxième pays acheteur, le Pakistan, connaissait lui-même une crise économique grave.

L'horticulture (21 milliards de shillings) est menacée par. »

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