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Kazakhstan (1991-1992)

Publié le 18/09/2020

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« Kazakhstan (1991-1992) Souverain depuis le 25 octobre 1990, le Kazakhstan a été la dernière république ex-soviétique d'Asie centrale à proclamer son indépendance, le 16 décembre 1991. Élu président au suffrage universel le 1er décembre avec 98,8% des suffrages, Noursultan Nazarbaiev avait choisi dès la perestroïka de la seconde moitié des années quatre-vingt la voie de la conciliation et du pluralisme.

Conscient de l'étroitesse de sa marge de manoeuvre dans une république multi-ethnique de 16,8 millions d'habitants (6,5 millions de Kazakhs, 6,2 millions de Russes, 958 000 Allemands, 896 000 Ukrainiens, 328 000 Tatars, 103 000 Coréens, en 1989) et de son nouveau rôle de pivot entre Europe et Asie (le Kazakhstan est devenu membre de la CEI - Communauté d'États indépendants - le 21 décembre 1991), le chef de l'État s'est entouré d'une équipe ministérielle pluri-ethnique (un Premier ministre russe, Sergueï Terechenko, un conseiller économmique coréen...) et s'est engagé avec pragmatisme dans la voie des réformes et la recherche de nouveaux partenaires.

Après avoir promulgué la loi sur l'intangibilité des frontières (16 décembre 1991) en réponse aux revendications russes sur les régions nord, N.

Nazarbaiev a fait voter une loi prudente sur la citoyenneté, laissant une place officielle au russe, malgré l'adoption du kazakh comme langue d'État (avec latinisation de la graphie d'ici 1995).

Depuis 1988, les groupes informels s'étaient multipliés (120 en octobre 1991) et avaient évolué vers la formation de partis, en général ethniquement homogènes, les principaux étant, outre le Parti communiste kazakh dissous le 22 août 1991 et rebaptisé Parti socialiste du Kazakhstan, le Congrès du peuple kazakh, formé le 5 octobre avec l'appui de N.

Nazarbaiev et du puissant groupe antinucléaire Nevada, le rassemblement non communiste Azat, l'opposition nationaliste kazakhe - Jeltoqsan et Alach - et russe (partis cosaques, Edinstvo).

La création d'un muftiat autonome à Alma-Ata n'a pas engendré la formation d'un parti islamique.

Ayant engagé le pays dans l'été 1991 dans une transition douce vers l'économie de marché, N.

Nazarbaiev était conscient de ses atouts: ressources énergétiques et minières considérables, potentiel nucléaire et stratégique (plus de 1 000 têtes).

Ayant suspendu les essais nucléaires dès août 1991, il a trouvé des appuis dans toutes les couches de la population.

Son plan de réforme a privilégié la privatisation du commerce de détail, du logement et de l'industrie, une élévation des prix et la création d'une monnaie nationale (décision du 26 juin 1992).

Une réorientation des flux commerciaux au sein de la république a été prévue. Outre le rôle régional qu'il souhaitait jouer en Asie centrale, le Kazakhstan a développé durant l'année 1991 des relations tous azimuts sous forme de traités, contrats, voyages diplomatiques, en misant tout à la fois sur l'axe turc (solidarité des turcophones, laïcité) et l'axe Iran-Afghanistan-Pakistan (participation à l'ECO [Organisation de coopération économique dont sont membres ces trois pays et la Turquie] en tant qu'observateur), en développant des liens en Asie (Inde, Corée, Japon, Chine) et, enfin, avec l'Europe occidentale (Allemagne) et les États-Unis (visite du secrétaire d'État James Baker à Alma-Ata en décembre 1991). Membre du FMI, de l'OCDE (janvier 1992), de l'ONU (mars), de l'UNESCO (mai), le Kazakhstan ne pouvait négliger ses relations avec la Fédération de Russie, avec laquelle ont été signés plusieurs traités de coopération, ainsi qu'avec les autres partenaires de la CEI (traité sur la sécurité collective - 5e sommet de. »

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