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Karlito

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Karlito Ce document contient 1084 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« « L'inquiétude qu'un homme ressent en lui même par l'absence d'une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c'est ce qu'on nomme désir.

L'inquiétude est le principal, pour ne pas dire le seul aiguillon qui excite l'industrie et l'activité des hommes; car quelque bien qu'on propose à l'homme, si l'absence de ce bien n'est suivie d'aucun déplaisir ni d'aucune douleur, et que celui qui en est privé puisse être content et à son aise sans le posséder, il ne s'avise pas de le désirer et moins encore de faire des efforts pour en jouir.

(..)Mais, pour revenir à l'inquiétude, c'est-à-dire aux petites sollicitations imperceptibles qui nous tiennent toujours en haleine, ce sont des déterminations confuses, en sorte que souvent nous ne savons pas ce qui nous manque, au lieu que dans les inclinations et les passions nous savons au moins ce que nous demandons, quoique les perceptions confuses entrent aussi dans leur manière d'agir, et que les mêmes passions causent aussi cette inquiétude ou démangeaison.

» Liebniz. Y a-t-il dans l'acte de philosopher une source d'inquiétude qui relève de cet acte et donc une inquiétude proprement philosophique? Nous allons d'abord réfléchir sur l'existence puis voir que la réfléxion morale fait apparaitre que je suis responsable d'autrui et par là une inquiétude : est-ce que j'assume cette responsabilité ? L'action de philosopher peut se définir comme le doute .

Le doute engendre t-il une inquiétude : Laquelle ? la réflexion découvre la précarité de l excistence, amène à douter de moi du monde , et de douter de dieu . Dans l’histoire de la philosophie, l’essence a le plus souvent eu un privilège sur l’existence, à laquelle elle s’opposait.

En effet, l’essence (« ce qu’est une chose ») présente la nature de la chose, ses propriétés essentielles, ce qu’elle possède nécessairement (ex : la sagesse de Socrate) tandis que l’existence (« le fait d’être ») n’a affaire qu’aux accidents, à des données contingentes, inessentielles (ex : le fait pour Socrate d’être assis). L’existence est considérée à partir du Moyen-âge comme le mode d’être des créatures de Dieu.

Exister, c’est provenir de Dieu.

Mais qu’en est-il de l’existence de Dieu ? La preuve la plus célèbre, la « preuve ontologique » pose qu’un être parfait doit posséder toutes les perfections.

Or, Dieu est un être parfait et l’existence est une perfection, donc Dieu possède l’existence Kierkeggard affirme que la philosophie doit cesser d’être purement spéculative.

Le philosophe étant lui-même pris dans le tourbillon du monde doit s’attacher à penser l’existence et notamment ces affects que sont le désespoir, l’angoisse, ainsi que l'inquiétude .

Cette étude ne le conduira aucunement à s’enfermer en lui-même ni même à simplement faire œuvre de psychologue.

L’existence de l’homme :Seul l’homme existe car exister c’est habiter un monde (et non simplement être dans ce monde à la manière d’un objet dans une boîte), c’est-à-dire en faire l’horizon de ses projets.

L’existence est l’essence de l’homme. L’existence précède l’essence : Pour Sartre, toute pensée, toute philosophie présuppose l’existence.

Pour l’homme, l’existence est une tension entre le pour-soi et l’en-soi.

Le premier est le mode d’être de la conscience qui se jette toujours au-delà d’elle-même, nie ce qu’elle est pour être autre chose ; le second est le mode d’être des choses, qui au contraire, ne changent pas, sont opaques.. »

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