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KARL MARX

Publié le 15/05/2020

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« KARL MARX Il naquit dans une famille libérale d'origine israélite et étudia à Trêves puis dans les universités de Bonn et de Berlin.C'est à Berlin qu'il subit l'influence de la doctrine de Hegel et se lia avec Ludwig Feuerbach.

Après avoir présenté sathèse sur la philosophie de la nature chez Démocrite et Epicure, il collabore à la revue La Gazette rhénane fondéepar les radicaux de l'opposition.

Désireux de prendre contact avec les socialistes français, il réside à Paris de 1843 à1845 : il collabore au premier et unique numéro des Annales franco-allemandes, et écrit avec Engels La saintefamille.

Expulsé de France, il se retire à Bruxelles et oppose son livre Misère de la philosophie à celui de ProudhonPhilosophie de la misère.

Il est chargé par un congrès de la Ligue des communistes de rédiger avec Engels leManifeste du parti communiste, qui paraît en 1848.

Après avoir pris part activement à la révolution de 1848 enRhénanie, Marx se réfugie à Londres où il va désormais passer la plus grande partie de sa vie.

Il écrit la Contributionà la critique de l'économie politique (1859) et surtout Le Capital (1867).

Il joue un rôle décisif dans la formation, en1864, de la Première Internationale (Association internationale des travailleurs).

Il y combat les tendances desproudhoniens et de Bakounine.

Comme nous l'avons vu, la Commune de Paris, dont Marx avait pris la défense (Laguerre civile en France, 1871), la répression qui la suivit, les dissensions internes expliquent la dissolution del'Internationale en 1876.

Marx meurt à Londres le 14 mars 1883. LA DOCTRINE « La philosophie s'est bornée jusqu'ici à interpréter le monde, il s'agit maintenant de le transformer.

» le capital Il analyse la naissance et le développement de la civilisation industrielle, et dégage l'existence des lois de cedéveloppement (économie politique) qui sont les lois de la production en tant que structure sociale.

Ces lois vontexpliquer l'histoire selon Marx.

Etudiant plus à fond les caractères du régime capitaliste, Marx y voit :l'investissement de l'argent en capital technique, la plus-value ou accroissement du capital disponible, un régimeparticulier des salaires, et une source de contradictions.

Nous allons dire quelques mots sur chacun de ces points : 1.

L'investissement du capital.

Contrairement au statut de la propriété sous l'ancien régime, la propriété-capital estproductive et s'investit en « capital technique », c'est-à-dire en moyens de production. 2.

La plus-value.

Les bénéfices des capitalistes se répartissent en deux parts, l'une transformée en biens deconsommation, l'autre ajoutée au capital technique : cette dernière constitue la plus-value. Le rapport plus-value sur capital P/K = T est le taux de profit. L'étude de ce rapport conduit Marx à montrer pourquoi, en régime capitaliste, il y a désavantage à mécanisercomplètement la production, car T diminue quand K (capital technique) augmente, si P reste constant.

Un intérêt declasse joue donc contre l'augmentation de la production. 3.

Le régime des salaires.

Dans le capitalisme, le salaire ne représente pas un paiement du travail fourni (si ce travailétait payé, il ne pourrait y avoir de plus-value), mais une somme destinée à entretenir la vie du travailleur et à luipermettre de durer.

Ce qui est payé ce n'est pas le travail, mais l'entretien de la force de travail.

A cela s'ajoute «la loi d'airain » du travail, selon l'expression de Lasalle, qui signifie que cette somme même dépend de la loi de l'offreet de la demande. 4.

Les contradictions internes du capitalisme.

Il y en a au moins quatre : P — En vertu de la loi citée plus haut P/K = T, le développement inévitable du machinisme va amener une baisse dutaux de profit et finalement ruinera le capital (loi de baisse tendancielle du taux de profit). — La pauvreté des masses et l'accroissement de la production provoquent des crises économiques dont lecapitalisme essaie de sortir en renouvelant l'outillage pour produire à plus bas prix, sans augmenter les salaires. — Le chômage et les chômeurs « armée de réserve du capitalisme » sont le résultat, inévitable et admis, ducapitalisme. — La loi de concentration, qui raréfie les possédants, accroît sans cesse le prolétariat. la société sans classe « Toute l'histoire de la société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte des classes » dit la première phrasedu Manifeste du parti communiste.. »

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