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Kampuchéa (Cambodge): 1983-1984

Publié le 18/09/2020

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« Kampuchéa (Cambodge): 1983-1984 La croissance démographique du peuple khmer a été, depuis le XVIIe-XVIIIe siècle, beaucoup moins importante que celle de ses grands voisins, les Thaï et les Viets.

Ceci détermine une des grandes données géopolitiques de l'Indochine: six millions de Cambodgiens disposant d'une vaste plaine alluviale encore faiblement mise en valeur, coincés entre 50 millions de Thaï et 58 millions de Vietnamiens qui s'entassent dans des plaines relativement petites et intensivement cultivées.

Depuis plusieurs siècles, l'empire Khmer doit donc s'efforcer de faire face à l'expansion de ses deux très puissants voisins.

Sans la colonisation française qui établit son protectorat sur le Cambodge, cet État aurait sans doute disparu, partagé entre les Thaï et les Viets. Le Kampuchéa reste profondément marqué par le véritable génocide perpétré de 1975 à 1978 par les Khmers rouges, ceux-ci ayant vidé les villes de leur population et contraint les paysans à entreprendre d'énormes travaux d'irrigation, au détriment des activités agricoles indispensables.

Les Khmers rouges chassés par l'occupation vietnamienne (fin 1978), la vie économique a pu reprendre ses formes traditionnelles, les villes se sont repeuplées peu à peu, les paysans retrouvant leurs exploitations individuelles qu'ils cultivent de façon relativement extensive, car la terre ne manque pas.

Le niveau de vie moyen de la population cambodgienne a fortement augmenté et il est nettement supérieur à celui de la population vietnamienne. Si la situation économique du Kampuchéa s'est améliorée, la situation politique ne s'est pas arrangée, bien au contraire.

En 1983-84, les activités des différents mouvements de résistance antivietnamiens se sont multipliées et accentuées à partir de leurs bases situées en Thaïlande, près de la frontière. En janvier et février 1984, ils ont lancé une série de raids sur les villes situées à plus d'une centaine de km à l'intérieur du pays, Battambang, Kompong Thom et Siem Reap.

Ces raids ont contraint l'armée vietnamienne à maintenir d'importants effectifs en état d'alerte et à mener dans diverses parties du pays des opérations de "nettoyage" dont la population khmer subit les conséquences. Pour débusquer les guérilleros des différents mouvements de résistance, - Khmers rouges (environ 30 000 hommes), ceux du FNLPK (Front national de libération du peuple khmer, environ 9 000 hommes) et les partisans du prince Sihanouk (3 000 hommes? ) - les forces vietnamiennes ont mené en avril 1984 une série d'attaques sur les bases de ces mouvements, situées de l'autre côté de la frontière, en territoire thaïlandais.

Il en est résulté de graves incidents entre armée thaïlandaise et armée vietnamienne. Le regain d'activité des guérillas antivietnamienne en 1983 et 1984 s'explique par l'atténuation des dissensions entre les différents mouvements de résistance (encore que des affrontements graves entre partisans de Pol-Pot et sihanoukistes aient eu lieu en juillet 1984) et surtout par l'augmentation de l'aide militaire et financière que leur accorde la Chine.

Celle-ci, peu après les offensives vietnamiennes sur les bases khmer rouge, a lancé une série d'attaques sur la frontière nord du Vietnam, en avril et en mai 1984, notamment dans la région de Langson.

Il en avait été de même en 1983, mais il semble qu'en 1984 la tension sino-vietnamienne ait été particulièrement grande.. »

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