Juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrite par Jean-Luc Lagarce

« Juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrite par Jean-Luc Lagarce à Berlin en 1990, dans le cadre d'e la bourse Léonard de Vinci, alors qu'il se savait atteint du sida.

Dans cette pièce théâtre règnent trois thèmes principaux : la mort, l'incommunicabilité, et la famille.

Son protagoniste est un écrivain nommé Louis, qui retourne chez sa famille après une absence de douze ans, pour les informer qu'il mourra bientôt.

Il est revenu avec la somme de ses sentiments et de sa vie pour annoncer son deuil avant que l'oubli les efface, et avant que la mort le récolte.

Il retrouve sa mère et son frère Antoine et les relations tendues entre eux, sa sœur Suzanne, qui pense que son frère enveloppe des secrets, et Catherine la femme de son frère qui jusqu'alors il ne la connaissait pas, mais son retour ravivera des souvenirs douloureux et créera une atmosphère toujours tendue au point de l'explosion.

Cette visite, qu'il souhaitait définitive, s'est terminé en division, il est donc revenu comme il est venu, seul, mais encore plus solitaire avant la mort.

On se demande comment le personnage de Louis renouvelle la parabole du fils prodigue.

Dans le but de répondre à cette question, nous allons d’abord montrer que Louis est un héritier de la parabole.

Puis, nous montrerons que Louis apporte une nouveauté à cette ancienne parabole. Commençons par démontrer que Louis est un héritier de la parabole du fils prodigue. Tout d’abord, comme le fils prodigue, Louis abandonne sa famille pour aller vivre ailleurs en comptant sur l’idée qu’il ne reviendra plus jamais à sa maison familiale.

En effet, depuis l’émancipation de Louis de sa famille, il n’a contactait sa famille que par des lettres dont le caractère superficiel est critiqué par sa sœur dans la scène 3 de la première partie, malgré son métier que Suzanne croit être basé sur l’écriture : « Parfois, tu nous envoyais des lettres, parfois tu nous envoies des lettres, ce ne sont pas des lettres, qu’est-ce que c’est ? de petits mots, juste des petits mots, une ou deux phrases, rien, comment est-ce qu’on dit ? elliptiques.

» .

De plus, Louis était tellement isolé de sa famille qu’il ne connait pas la femme de son frère Catherine.

En réalité, quand Louis est présenté à Catherine, c’est-à-dire dans la première scène toujours dans la première partie, sa mère est choquée.

C’est maintenant qu’elle s’aperçoit des conséquences que le départ inexplicable de Louis a engendrées : « Louis, tu ne connais pas Catherine ? » sa mère lui demande, et Catherine lui explique que « Lorsqu’[Catherine et Antoine se sont] mariés, il n’[était] pas [présent] et [que] depuis, le reste du temps, les occasions ne se sont pas trouvées.

» Ensuite, les deux personnages ont été obligé de retourner à leur maison familiale par une crise personnelle.

Véritablement, si le fils prodigue était obligé d’y retourner par un manque d’argent après avoir dépenser toute sa fortune, Louis a été obligé de retourner à cause de sa maladie : la situation de Louis est désespérée.

Il se sait atteint du SIDA et c’est précisément cette situation qui le pousse à vouloir retrouver les siens qu’il a quittés il y a plus d’une décennie ce qu’on peut l’apercevoir dans le prologue.

« [Il] décida de retourner les voir, revenir sur [s]es pas, aller sur [s]es traces et faire le voyage pour annoncer [s]a mort prochaine et irrémédiable, l’annoncer [lui]-même, en être l’unique message » Finalement, les deux personnages sont accueillis avec le plaisir de l’union.

Réellement, les deux sont accueillis avec les bras bien ouverts par le chef de leur famille.

De plus la joie Suzanne de l’arrivée de son frère est confirmée de Suzanne de « contente » par Catherine dans la première scène bien évidement.

Ainsi qu’à l’honneur du retour des personnages, un gros repas a été préparé. Mais même si Lagarce empruntes éléments de la parabole ceci ne dit pas qu’il n’y modifie pas.. »