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JULES LAFORGUE

Publié le 09/12/2021

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« UNE EXISTENCE DOULOUREUSE Jules Laforgue est né en 1860, à Montevideo, de parents bretons.

Dès l'enfance, il perd samère; et il reporte sur sa soeur toute sa tendresse.

Il est timide, maladif, désenchanté avantd'avoir vécu.

Il achève ses études à Paris, puis, en 1881, part pour Berlin, où il doit exercer desfonctions de lecteur auprès de l'Impératrice.

Il s'initie aux ouvrages de Schopenhauer, deHartmann; et, sous l'influence de ces philosophes, sa tristesse devient un pessimismesystématique.

Laforgue se défie du monde et surtout des femmes; il se replie sur lui-même etmédite sur la bouffonnerie cruelle de l'existence.

En 1886, il rentre à Paris, où il meurt,phtisique, l'année suivante, à vingt-sept ans.

Il laisse trois recueils lyriques, les Complaintes (1885), L'Imitation de Notre-Dame la Lune (1886), Le Sanglot de la terre (posthume, 1901); et un recueil en prose, les Moralités légendaires, publié au lendemain de sa mort. UNE ŒUVRE ÉMOUVANTE jules Laforgue est un poète sincère et profondément inspiré.

Il exhale parfois à l'état pur sa sensibilité frémissante et laisse deviner son mélancolique destin.

Par pudeur, cependant, il évitede s'abandonner à une inspiration élégiaque; il a d'âpres ironies, des accents faussementdésinvoltes; il emprunte volontiers le masque d'un Pierrot lunaire, à la fois pathétique et irréel;et il crée ainsi sa propre légende : Ah! oui, devenir légendaire Au seuil des siècles charlatans! Mais où sont les lunes d'antan? Et que Dieu n'est-il à refaire? (L'Imitation de Notre-Dame la Lune) UN ART DÉCADENT Jules Laforgue donne une forme poétique à l'esprit décadent.

Son vers, souvent disloqué, est l'image d'une nature vibrante et instable.

Sa langue, où se mêlent les termes triviaux et lestermes rares, les poncifs et les néologismes, reflète le désordre d'une pensée qui ne parvient nià se libérer de ses obsessions, ni à se prendre tout à fait au sérieux : Paris chahute au gaz.

L'horloge comme un glas Sonne une heure.

Chantez!dansez! la vie est brève, Tout est vain, — et, là-haut, voyez, la lune rêveAussi froide qu'au temps où l'homme n'était pas... Oh la vie est trop triste, incurablement triste! Aux fêtes d'ici-bas, j'ai toujours sangloté : «Vanité, vanité, tout n'est que vanité! » —Puis je songeais : où sont les cendres du Psalmiste? (Le Sanglot de la Terre). »

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