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JULES BARBEY D'AUREVILLY:Les Diaboliques.

Publié le 17/05/2020

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« Très significativement, Barb ey avait d 'abord envisagé de donner aux Diaboliques le titre parlant de : Ri coc he ts de conversa tion.

En 1874, lorsque le livre sortit , la République était encore (elle le sera jusqu 'en 1875 ) à tendance fortement monarchi ste.

L '> régnait , ce qui valut à Barbey d'être inquiété par la justice.

Seule 1 'intervention d'amis influents lui permit d'éviter un procès.

Le Sphinx Gravures de Félicien Rops La fascination du mal J ules-Amédée Barbey d' Aurevilly est un nostal­ gique.

Né huit ans après son siècle, il a vu s'effondrer un à un les derniers vestiges de l'ordre monarchique.

Ses ouvrages, Du dandysme , Le Chevalier Des Touches , L'Ensorcelée, ou encore son recueil de nouvelles Les Diaboliques, rendent hom­ mage aux derniers aristocrates, à ceux qu'il nomme les « vieux beaux » de l'Ancien Régime.

Mais der­ rière cette nostalgie se cache aussi une fascination pour le maléfique, d'autant que celui-ci émane, jus­ tement, de cette noblesse disparue et tant regrettée .

« Le mal -le vrai -est aristocratique », dit Barbey.

Les six nouvelles des Diaboliques, publiées en 1874 , tendent à le montrer.

Du badin à l'horreur T out commence, chaque fois, par une ba­ dine conversation mondaine.

Dans une diligence, sur un banc public, dans un salon à la mode, à un banquet d'amis, l'auteur Barbey rencontre des hommes de qualité, un malicieux docteur, des comtesses un peu ba­ vardes ...

et les fait parler.

Une seule règle di­ rige les six nouvelles, les six « causeries » : plus le début est tranquille, enjoué, inoffen­ sif, plus frémissante, plus diabo­ lique est la fin.

Le Rideau cramoisi est la nouvelle la plus violente ; Le Plus Bel Amour de Don Juan, la plus raffinée ; Le Bonheur dans le crime, la plus provocante ; A un dîner d'athées, la plus épique ; La Vengeance d'une femme, la plus impitoyable.

Mais la palme de 1 'horreur revient sans conteste au Dessous des cartes d'une partie de whist.

Un grand whister écossais, Marmor de Karkoël, éta­ bli pour quelques années dans la très aris­ tocratique et très somnolente ville de Valognes , laisse en partant un désordre complet : une mère et une fille qui s'entredéchirent, un enchaînement de morts mys­ térieuses et, surtout, l'affreuse découverte des ...

restes d'un « secret» inavouable.

A lire par ceux qui croient encore que l'horreur est affaire de gens raffinés.

XIVSIÜ'LE L'horreur, comme le désir, ne se laisse jamais voir, mais s'avance toujours masquée derrière l'innocence.

L'auteur nous le déiT)ontre en six nouvelles.

Le Rideau cramoisi. »

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