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BARBEY D'AUREVILLY

Publié le 09/12/2021

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Jules Barbey, né à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans le département de la Manche, emprunte à un oncle le nom d'Aurevilly. Après le collège, il fait son Droit à Caen; puis il s'installe à Paris, où il mène une existence pauvre et hautaine. Dans un essai de 1845, il célèbre l'idéal d'élégance que Brummel a fixé sous le nom de dandysme. Il adopte plutôt, quant à lui, l'allure d'un gentilhomme d'autrefois. Monarchiste intransigeant, il vit en pensée avec les héros de la Chouannerie; catholique fougueux, il exalte l'Inquisition : « A une époque où la foi religieuse et les moeurs publiques étaient fortes, l'Inquisition, ce tribunal qui jugeait la pensée, cette grande institution dont l'idée seule tortille nos petits nerfs et escarbouille nos têtes de linottes, l'Inquisition savait bien que les crimes spirituels étaient les plus grands, et elle les châtiait comme tels... »

« LE GENTILHOMME TRADITIONALISTE Jules Barbey, né à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans le département de la Manche, emprunte à unoncle le nom d'Aurevilly.

Après le collège, il fait son Droit à Caen; puis il s'installe à Paris, où ilmène une existence pauvre et hautaine.

Dans un essai de 1845, il célèbre l'idéal d'élégance queBrummel a fixé sous le nom de dandysme.

Il adopte plutôt, quant à lui, l'allure d'un gentilhommed'autrefois.

Monarchiste intransigeant, il vit en pensée avec les héros de la Chouannerie; catholiquefougueux, il exalte l'Inquisition : « A une époque où la foi religieuse et les moeurs publiques étaientfortes, l'Inquisition, ce tribunal qui jugeait la pensée, cette grande institution dont l'idée seule tortillenos petits nerfs et escarbouille nos têtes de linottes, l'Inquisition savait bien que les crimes spirituelsétaient les plus grands, et elle les châtiait comme tels...

» LE POLÉMISTE ET LE CRITIQUE Barbey d'Aurevilly collabore à de nombreux journaux, en particulier au Pays, au Réveil, au Constitutionnel, au Gaulois.

Polémiste redoutable, il se proclame l'adversaire de son siècle, accable ses contemporains de son mépris indigné, dénonce les progrès de la vulgarité dans les manières, dans lesmoeurs, dans les sentiments, dans les oeuvres.

Malgré ses partis pris, il fait souvent preuve declairvoyance et toujours d'indépendance.

Ses chroniques littéraires sont recueillies, pour la plupart,dans Les Hommes et les Œuvres (1861-65), puis dans les « Médaillons » et « Médaillonnets » du Parnasse contemporain.

Barbey d'Aurevilly traite avec une équitable sévérité bien des poètes en vogue dont la postérité a fait justice; en revanche, il reconnaît d'emblée Baudelaire comme un maître : «Contrairement au plus grand nombre des lyriques actuels, si préoccupés de leur égoïsme et de leurspauvres petites impressions, la poésie de M.

Baudelaire est moins l'épanchement d'un sentimentindividuel qu'une ferme conception de son esprit.

» LE ROMANCIER ET LE NOUVELLISTE Barbey d'Aurevilly est un romancier et nouvelliste à l'imagination sombre, au génie tourmenté.

Dans L'Ensorcelée (1854), il décrit avec un puissant relief les moeurs et les superstitions normandes. Dans Le Chevalier des Touches (1864), il conte des aventures d'héroïsme chouan.

Dans Un Prêtre marié (1865), il évoque le destin d'un religieux victime de la Révolution.

Mais son chef-d'oeuvre est sans doute Les Diaboliques (1874), un recueil de six nouvelles (Le Rideau cramoisi, Le plus bel Amour de Don Juan, Le Bonheur dans le crime, Le Dessous de cartes d'une partie de whist, A un Dînerd'athées, La Vengeance d'une femme), où, en homme « qui croit au diable et à ses influences dans le monde », il représente ses héroïnes comme des possédées.

Tous ces récits manquentd'humanité sans doute, mais captent l'attention du lecteur par leur intensité dramatique et parleur éclat verbal.. »

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