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judo - sport.

Publié le 18/05/2020

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« judo - sport. 1 PRÉSENTATION judo (littéralement « voie de l’adaptation »), art martial japonais puis sport de combat, lutte qui se pratique à la fois debout et au sol. 2 REPÈRES HISTORIQUES 2.1 Du ju jutsu au judo 2.1. 1 Le rôle des samouraïs Dans le Japon en paix de la période d’Edo, les samouraïs ouvrent des écoles où ils enseignent leurs systèmes de combat ; certaines de ces écoles sont spécialisées dans lesju jutsu, ou « techniques d’adaptation » destinées à vaincre en combat à mains nues un adversaire armé ou non.

L’enjeu étant la vie — ou la mort —, ces techniques sontgardées jalousement secrètes et s’inscrivent dans des traditions diverses, généralement héritées de la réflexion et de l’expérience de leur fondateur.

L’enseignement se faitdonc uniquement de maître à disciple, et seul le plus méritant, celui que le maître destine à reprendre l’école après sa mort, reçoit la totalité du savoir de la lignée, dont ildevient à la fois le gardien et le vecteur. 2.1. 2 Kano Jigoro, fondateur du judo Au début de l’ère Meiji, en raison des circonstances historiques et sociales, ces écoles tombent pour la plupart dans l’oubli et souvent dans le mépris.

Pourtant le jeune KanoJigoro (1862-1938), de faible constitution (moins de 50 kg à l’âge adulte), qui cherche un moyen de ne pas subir physiquement ceux qu’il surpasse intellectuellement, setourne vers leur enseignement.

Accepté à la fois par les écoles Tenshin Shinyo et Kito, il s’investit pleinement dans l’étude.

À force d’entraînement, son corps change,s’adapte à l’effort et à la lutte, et, dans le même temps, il s’aperçoit que sa pratique a sur lui des conséquences inattendues, qui se traduisent par un gain de confiance etune attitude plus posée, plus réfléchie face aux événements de la vie. Ambitieux, étudiant extrêmement brillant, Kano Jigoro veut faire de sa vie quelque chose de grand : le seul projet à sa mesure lui apparaît être l’éducation, une éducationglobale qui inclut toutes les dimensions — physique, intellectuelle, morale — de l’être humain.

Il voit dans le ju jutsu — ou plutôt le judo — l’outil idéal pour ce faire. 2.2 Le judo, un projet d’éducation 2.2. 1 « Do » Si « jutsu » peut être traduit par « technique » (dans le sens de « méthode » ou « recette »), le suffixe « do », que Kano Jigoro choisit pour nommer sa méthode, désigneen fait le « domaine connu », celui que l’on découvre au travers de l’expérience et qui ne cesse donc de s’étendre.

« Do », souvent traduit par « voie », est donc en fait le« chemin parcouru ». 2.2. 2 Une pratique démotivée et guidée Concrètement, le passage de « jutsu » à « do » implique que le rôle du maître n’est plus de transmettre un savoir dont il est le seul détenteur, mais de guider l’expériencede l’élève, d’éclairer un chemin que celui-ci doit parcourir lui-même.

Il s’agit de créer un espace de pratique propice à la recherche, un champ d’expérience qui permette lejeu des essais et des erreurs. Kano Jigoro supprime donc de son enseignement les techniques les plus dangereuses, et y inclut un apprentissage systématique de la chute (ukemi) .

Ces deux mesures permettent de libérer l’esprit de l’élève, qui ne craint plus ni de se blesser, ni de chuter, ni de blesser son partenaire, et qui peut donc travailler en toute sincérité, sansretenue, dans un esprit de recherche, en privilégiant l’initiative et la prise de risques. Cette forme particulière d’entraînement — le randori (littéralement « saisies libres ») — n’a d’autre enjeu que la pratique elle-même, complétée par l’organisation régulière de rencontres (shiai) qui constituent une autre forme d’entraînement et qui doivent permettre à l’élève de se mettre à l’épreuve dans une situation où l’opposition est maximale et où il peut tester librement son efficacité. Cette possibilité d’expression libre, sans la contrainte du champ de bataille et des exigences mortelles du combat réel, constitue une véritable rupture avec la tradition ets’oppose à la forme habituelle d’entraînement des écoles de ju jutsu, à savoir le kata (enchaînements de techniques codifiées).

Les kata subsistent cependant en judo, où ils fonctionnent comme un répertoire de techniques et de situations d’étude, y compris celles que l’exercice du randori ne permet pas. 2.3 Vers l’olympisme Marie-Claire RestouxLa judoka française Marie-Claire Restoux est ici photographiée lors de son combat victorieux en finale de la catégorie des moins de52 kg (contre la Sud-Coréenne Sook-Hee Hyun) lors des jeux Olympiques d'Atlanta (États-Unis) en 1996.Jerome Prevost/TempSport/Corbis Les vieux maîtres des écoles anciennes voient d’un très mauvais œil le jeune Kano remettre en cause plusieurs siècles de leur enseignement : la crédibilité théorique dujudo doit passer par une mise à l’épreuve pratique.

L’école de judo de Kano, le Kodokan, doit ainsi répondre à de nombreux défis pendant les deux dernières décennies duXIXe siècle, les plus importants l’opposant à la police, dont la tradition martiale est ancienne et réputée.

Deux rencontres sont organisées et se soldent par la victoire duKodokan, ainsi que, malheureusement, par la mort de l’un des représentants de la police.

L’efficacité du judo étant ainsi établie et largement relayée par la presse, plus rienne s’oppose à sa diffusion.

Le judo devient sport de combat en 1882. Parallèlement, Kano mène une carrière de haut fonctionnaire au sein du ministère de l’Éducation où il s’emploie à faire reconnaître ses théories sur l’éducation.

Humanisteconvaincu, fondateur de l’éducation physique japonaise, il ne peut rester insensible devant les valeurs de l’olympisme, lequel transcende les nationalités et propose unlangage commun aux peuples.

Sollicité par le baron Pierre de Coubertin, il fonde le Comité olympique japonais en 1909 ( voir Comité international olympique).

Grâce à son action, la candidature du Japon pour l’organisation des Jeux d’hiver et d’été de 1940, où le judo est d’ailleurs inscrit, est retenue en 1936.

La guerre diffère toutefois. »

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