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Joseph Mortier.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Joseph Mortier Mortier participa avec bravoure aux guerres de la Révolution et de l'Empire ,fut le dernier à quitter Moscou en 1812 et à défendre Paris en 1814.

11 fut encore com­ blé d'honneurs sous la monarchie de Juillet, fut président du Conseil en 1834, mais périt dans l'attentat dirigé contre Louis-Philippe en 1835.

Les guerres de la Révolution et de l'Empire Fils d'un député du tiers aux états généraux, Édouard Adolphe Casimir Joseph Mortier s'engagea dans la Garde nationale en 1789; en 1791, il entra dans un bataillon de volon­ taires et fut nommé capitaine.

Entre 1792 et 1795, il se distingua par sa bravoure en Belgique et en Allemagne, sous les ordres de Kléber et de Marceau.

Général de division en 1799, il servit en Suisse sous Masséna.

En 1803, il conquit le Hanovre.

Il devint maré­ chal d'Empire lors de la promotion de mai 1804.

Avec son corps d'armée, il arrêta Koutouzov à Lœben en 1805.

Pendant la campagne de 1806, il s'empara de Kassel, de Hambourg, de Stettin, conquit la Poméranie suédoise et soumit l'Allemagne du Nord au pillage.

Pour sa belle conduite à Friedland, où il commanda l'aile gauche, il reçut le gou­ vernement de la Silésie et fut fait duc de Trévise (1807).

Il partit ensuite pour l'Espagne, où il seconda Soult et participa au siège de Saragosse; le 19 novembre 1809, il remporta la bataille d'Ocana.

Commandant de la Jeune Garde en Russie, il fut le dernier à quitter Moscou en 1812, incendiant le Kremlin sur l'ordre de Napoléon.

Il participa encore aux campagnes d'Allemagne (1813) et de France (1814), et tenta de défendre Paris, le 30 mars, à la barrière Saint-Denis.

1768- 1835 Sous la Restauration Mortier se rallia sans hésiter aux Bourbons, fut nommé pair et gouverneur de Lille.

Il conseilla à Louis XVIII de résister à Napoléon lorsque celui-ci revint de l'île d'Elbe, mais il resta en France pendant les Cent-Jours et participa, sans beaucoup d'énergie, à la bataille de Waterloo.

Lors de la Seconde Restauration, il refusa de juger Ney et fut destitué de la pairie.

Élu député du Nord de 1816 à 1819, il rentra ensuite à la Chambre des pairs.

Louis-Philippe le nomma ambassadeur en Russie en 1830, grand chan­ celier de la Légion d'honneur en 1831.

Il fut président du Conseil et ministre de la Guerre de novembre 1834 à mars 1835.

Le 28 juillet 1835, il fut tué par la machine infernale ins­ tallée par Fieschi, boulevard du Temple, à l'occasion du cortège marquant l'anniversaire de la monarchie (l'attentat fit dix-huit morts, mais le roi ne fut pas atteint).

Repères chronologiques 1793 : exécution de Louis XVI -1794 chute de Robespierre -1795 : le Directoire -1799 : le Consulat -1804 : proclamation de l'Empire -1814 : ab­ dication de Napoléon ; avènement de Louis XVIII -1815 : retour de l'Empereur ; les Cent-Jours ; Seconde Restauration. 2 / 2. »

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