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JOSEPH CAILLAUX(1863-1944) - BIOGRAPHIE

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 JOSEPH CAILLAUX (1863-1944) Fils d'un homme politique influent des débuts de la III" République, Joseph Caillaux (né au Mans, le 30 mars 1863), devenu inspecteur des finances, affiche rapidement des idées radicales.

Dès 1898, il est élu député de la Sarthe, qu'il représentera à la Chambre jusqu'en 1919, puis au Sénat de 1925 à 1940.

Exceptionnellement doué, d'une rare compétence financière, il est nommé, en 1899, ministre des Finances dans le cabinet Waldeck-Rousseau.

Il entreprend alors la refonte des contributions indi­ rectes et lance l'idée d'un impôt sur le revenu, qu'il présente au Parlement lors de son deuxième passage aux Finances dans le gouvernement Cle­ menceau (1906).

Adopté par la Chambre, le projet est rejeté par le Sénat.

Cet échec n'entrave pas l'ascension de Caillaux, qui devient le chef virtuel du parti radical et assume à nouveau les Finances dans le cabinet Monis en 1911.

Après la chute de ce ministère, il est invité par Fallières à constituer un gouvernement, où il se réserve l'Intérieur.

Ce gouvernement (17 juin 1911 -Il janvier 1912) doit faire face à la crise marocaine et au «Coup d'Agadir».

A cette occasion, Caillaux, favorable à un rapproche­ ment franco-allemand.

prépare un projet de règlement qui sera adopté par son successeur.

En 1913,l'élection de Poincaré à la présidence de la République consti­ tue une déception pour Caillaux, devenu président du parti radical.

Son attitude dans l'affaire marocaine lui vaut l'hostilité de Clemenceau et, dans le cabinet Doumergue, il doit se contenter des Finances.

C'est alors que le Figaro déclenche une violente campagne contre la politique de Caillaux, sans épargner sa vie privée.

Ces attaques conduisent Mme Caillaux à assassiner le directeur du Figaro, Gaston Calmette.

Devant une terrible vague de haine, Caillaux doit démissionner et sa carrière politique semble brisée.

En 1917, la hargne de Clemenceau le poursuit.

Des contacts imprudents avec des diplomates allemands lui valent d'être ar­ rêté pour «intelligences avec l'ennemi» (14 janvier 1918) et d'être condamné en février 1920 par la Haute Cour à trois ans d'emprisonnement et à la privation de ses droits politiques.

L'amnistie de 1925 permet à Caillaux de rentrer dans la vie politique comme ministre des Finances dans les cabinets Painlevé (1925) et Briand (1926) où il tente de rétablir une situation compromise, tout en reniant ses idées concernant l'impôt sur le revenu.

Ce retour à l'orthodoxie lui vaut l'opposition de la gauche radicale et des socialistes.

Après un dernier passage dans le cabinet Bouisson, en 1935, Caillaux vote, en 1940, les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Il meurt, à Mamers, le 21 novembre 1944. 2 / 2. »

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