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Jin Ping Mei

Publié le 15/05/2020

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« Le titre du roman, Jin Ping Mei, est un jeu de mots composé des noms des trois principales héroïnes : Pan Jin Lian (Pan Lotus-d'Or), Li Ping'er (Li Fiole) et Pang Chun Mei (Pang Fleur-de-Prunier) qui, ensemble , signifient « Fleur dans une fiole d 'or ».Dans la Chine ancienne, la fleur sy mbolisait la femme, et le flacon en or la maison.

Les recherche s n'ont toujours pas révélé le nom de celui qui a écrit Jin Ping Mei.

On sait qu'il a vécu au début du xvue siècle et qu'il dut être un homme bien en cour.

Est-ce à dire que ses héros sont des personnages à clé s? Rien n'est moins sûr, et cette obscurité a favorisé les affabulations des critiques.

Ainsi, une légende veut que l'auteur enduisît les pages de son livre d'un poison mortel avant de l'offrir au fils d'un ministre.

Celui-ci, en humectant ses doigt s pour tourner les feuillets , aurait absorbé le poison , et, une fois la lecture achevée , sera it mort.

Gravures de Liu Yingzu Jin PingMei Une passion fatale X imen Qing n'a qu'une seule et véritable passion dans l'existence : les femmes.

Son fructueux né­ goce de pharmacie, ses relations haut placées, ses concubines même ne le satisfont pas autant qu'une nouvelle aventure.

Au cours d'une promenade, il aper­ çoit à une fenêtre une jeune beauté.

Mariée à un vieux marchand ambulant, pauvre et contrefait, elle vit qua­ siment seule ; son nom est Lotus-d'Or.

De petits en grands cadeaux, une intimité s'établit, et le barbon de mari apparaît comme un obstacle à leurs relations.

Le poison règle ce problème, et Ximen Qing s'empresse d'introduire sa nouvelle conquête dans sa maisonnée: elle en sera l'âme damnée.

Un jour, elle offre à son nouveau mari un aphrodisiaque devant lui permettre de faire face à toutes ses femmes et, occasionnellement, à leurs domestiques.

Hélas, une surdose a raison du malheureux : il meurt.

Un malheur n'arrivant jamais seul, des soldats envahissent l'empire, et la famille se disperse au gré des événements tra­ giques.Lotus-d'Or retourne vivre chez la maquerelle qui avait favorisé sa liaison.

Elle y rencontre le frère de son premier mari, qui, soupçonneux, a tôt fait de lui ex­ torquer des aveux et de la tuer.

Un roman de mœurs P our tous les Chinois, Jin Ping Mei fait partie des « quatre classiques » de leur littérature roma­ nesque.

C'est le roman dont chacun parle sans l'avoir vraiment lu car, depuis sa parution, au début du xvrre siècle, il a été systématiquement expurgé des scènes un peu libertines qui y abondent.

Cette mauvaise réputation fait oublier qu'ils' agit d'abord d'un roman de mœurs.

Six femmes vivent autour d'un homme qui en est le maître absolu.

Lui est le prototype du genre masculin ; ses flagorneries et sa couardise se révèlent dans ses longues beuveries avec les hauts fonctionnaires.

Quant à ses femmes, elles retiennent notre attention par les différences de leurs caractères.

D'abord, celui de Lotus-d'Or.

Si les humiliations de sa jeunesse l'ont rendue habile à manœuvrer les hommes et les femmes, elles lui ont également desséché le cœur.

Sa servante et com­ plice, Fleur-de-Prunier, s'essaie à lui ressembler alors que Fiole, plus romantique, aime sincèrement son mari.

Cette grande famille est comme une réduction de la société chinoise.

0 XVIIe Sll ~CLE Un homme passe sa vie à la recherche du plaisir avec ses six épouses et, au bout du compte, trouve la mort.

«S'apprêtant à dépêcher à leur service les deux petits valets Libère et Caouane, Ximen leur souhaita une bonne nuit et se retira à l'arrière de la résidence.». »

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