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Jean sans Peur

Publié le 16/05/2020

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« Fils de Philippe II le Hardi et de Marguerite de Flandre, Jean est d'abord comte de Nevers.

Il est à la têtede la croisade de Hongrie en 1396.

Il est fait prisonnier à Nicopolis et parvient, avec sa rançon, à fairerentrer avec lui ses compagnons d'armes, après neuf mois de captivité.

La mort de son père, le 27 avril1404, fait de lui le duc de Bourgogne ; celle de sa mère, le 16 mars 1405, le fait comte de Flandre.

Enseptembre 1405, c'est par la force qu'il ramène le Dauphin à Paris.

Deux ans plus tard, il fait assassiner leduc d'Orléans.

Ce meurtre déclenche la guerre civile qui oppose ses partisans, les Bourguignons, à ceux duDauphin, les Armagnacs.

Il les laisse se faire massacrer à Paris, à deux reprises.

Lorsque les Anglaisreprennent Rouen en janvier 1419, il tente de se rapprocher du dauphin Charles.

Son entrevue avec lui, enjuillet, n'aboutit à rien.

Lorsqu'ils se rencontrent pour la deuxième fois à Montereau en septembre 1419, ledauphin Charles (futur Charles VII) le fait assassiner. Jean sans Peur Jean sans Peur était le fils aîné de Philippe le Hardi et de Marguerite de Flandre.

Né à Rouvres-en-Plaine, le 28 mai1371, il reçut le 16 mars 1384 le titre de comte de Nevers et épousa, le 12 avril suivant, Marguerite de Bavière.Lorsque Sigismond de Hongrie obtint qu'une croisade serait prêchée contre les Turcs, il reçut le commandement del'armée venue de France.

Il rejoignit avec elle la Hongrie et gagna ses éperons de chevalier lors de la prise de Vidin.Mais il se laissa entraîner à attaquer l'armée du sultan Bajazet, qui venait débloquer Nicopolis ; il fut pris, maiséchappa au massacre de ses compagnons (25 septembre 1396).

Le sultan exigea une rançon de deux cent milleflorins, et le comte Jean revint à Dijon le 22 février 1398. Le 27 avril 1404, il succédait à son père comme duc de Bourgogne ; mais c'est seulement après la mort de sa mèrequ'il partagea l'ensemble de l'héritage avec ses frères Philippe et Antoine. Dans le gouvernement de ses États, Jean sans Peur révéla très vite son intérêt pour les réformes administratives.Non content de promulguer des ordonnances de réformation abolissant des offices coûteux (1405, 1415), ilintroduisit des règles nouvelles : en 1408, une grande ordonnance codifiait le droit de guet et de garde ; en 1411, ilinstituait une année financière courant du 1er janvier au 31 décembre. Il essaya d'annexer la ville impériale de Besançon à son comté de Bourgogne.

Dès 1407, un conflit entre leshabitants et leur archevêque lui permettait de traiter avec les premiers, qui se donnaient à lui sous condition queleur ville deviendrait le siège du gouvernement de la Franche-Comté.

L'accord ayant été confirmé par le roiWenceslas, Jean institua en 1408 à Besançon les Chambre du Conseil, Chambre des Comptes et Chancellerie, pardédoublement des organismes existant à Dijon pour les deux Bourgognes.

Le conseil de Dijon obtint dès 1409 larévocation de cette ordonnance, mais Jean reprit son projet en 1412 pour le révoquer à nouveau en 1413. En Flandre, pour donner satisfaction aux revendications des villes, il transféra la Chambre du Conseil de Lille en paysde langue thioise, à Audenarde (1405), puis à Gand (1407), tout en laissant la Chambre des Comptes à Lille.

Cettepassion pour la réforme administrative est un des traits de la personnalité du duc de Bourgogne. Il ne négligea pas l'extension de ses États.

Il se préoccupa d'abord de développer la puissance bourguignonne dansles Pays-Bas, en secondant la politique de son frère Antoine de Brabant et de son beau-frère, le comte de HainautGuillaume de Bavière.

C'est pour soumettre les Liégeois à leur prince évêque Jean de Bavière qu'il leur fit la guerre etqu'il remporta sur eux la victoire d'Othée (25 septembre 1408), qui lui valut le surnom de "sans Peur".

Par la suite, ilenleva le comté de Tonnerre à Louis de Chalon (1411), et à Guillaume de la Trémoïlle, en 1416, le comté deBoulogne.

Le roi confirma ces annexions et lui concéda en outre les villes de la Somme, sous prétexte de garantir lepaiement de la dot de sa belle-fille Michelle de France (1418).

Mais Jean dut laisser le gouvernement des paysbourguignons du Nord à son fils unique, Philippe, et de ceux du Sud à la duchesse Marguerite, pendant la plusgrande partie de ses dernières années.

Ce sont en effet les affaires du royaume de France qui le retinrent avanttout. Son père avait tiré l'essentiel de ses ressources et de sa puissance de la situation exceptionnelle où la maladie deCharles VI avait placé le royaume.

Toutefois le frère du roi, Louis d'Orléans, avait réussi à prendre la direction dugouvernement, en y plaçant ses créatures, et il l'infléchissait dans un sens opposé aux intérêts bourguignons,notamment en cherchant une rupture avec l'Angleterre.

La mort de Philippe le Hardi priva en outre Jean sans Peurde la plupart des pensions que le trésor royal payait à celui-ci. Dès août 1405, le duc Jean marcha sur Paris et réclama la réforme de l'État et la convocation des États généraux ;il obtint le concours de l'Université et du Parlement.

Mais les deux ducs se réconcilièrent, Jean obtenant le droit denommer une partie des membres du conseil (ordonnance de 1406).

Le 28 avril 1407, Louis fit révoquer les conseillersbourguignons.

Jean prépara dès lors l'assassinat de son adversaire qui, malgré une réconciliation de dernière heure,fut réalisé par Raoulet d'Anquetonville le 23 novembre. Démasqué, le duc dut s'enfuir en Flandre ; mais il en revint en février 1408 et revendiqua hautement laresponsabilité du meurtre.

Son conseiller Jean Petit rédigea une apologie du tyrannicide, que le duc fit très. »

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