Databac

jean MOULIN

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : jean MOULIN Ce document contient 185 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. MOULIN (JEAN) Homme politique et résistant français, né à Béziers en 1899. Collaborateur de Pierre Cot au moment du Front populaire, il était préfet de Chartres lorsque débuta la Seconde Guerre mondiale. Écarté par le gouvernement de Vichy en raison de ses opinions républicaines, il entreprit d’abord de nouer des contacts avec les cellules de résistance établies dans la zone libre. Puis il gagna Londres. Offrant ses services au général de Gaulle, il se vit chargé par celui-ci de coordonner les groupes qu’il venait de rencontrer. Parachuté dans la région de Salon-de-Provence dans la nuit du 31 décembre 1941 au 1er janvier 1942, il parvint, non sans mal, à convaincre les chefs des réseaux Combat (Henri Frenay), Libération-Sud (Emmanuel d’Astier de la Vigerie) et Franc-Tireur (Jean-Pierre Lévy) à se rassembler sous l’égide de de Gaulle, puis à les faire fusionner sous le nom de Mouvements unis de résistance (MUR). Devenu délégué général du Comité national de Londres, il organisa toute l’infrastructure des formations clandestines, distribuant armes et fonds et assurant la liaison avec l’Angleterre. Le 21 mars 1943, il reçut mission de créer un organisme politique représentant l’ensemble de la Résistance. Ce fut le Conseil national de la Résistance (CNR) qui devait asseoir la position de de Gaulle vis-à-vis des Alliés. Il entreprit alors de nouer des liens avec les communistes (F.T.P.) et avec les formations de l’ORA (Organisation de Résistance de l'Armée), composée d’anciens membres de l’armée d’armistice. Menant son action sur un territoire totalement occupé depuis novembre 1942, il s’exposait au risque d’une arrestation. Elle eut lieu le 21 juin 1943, alors qu’il se rendait à une réunion à Caluire (banlieue de Lyon). Condamné à la déportation, il mourut au début du mois de septembre pendant son transfert en Allemagne. Ses restes reposent au Panthéon depuis 1964.  

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles