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Jean JAURÈS

Publié le 16/05/2020

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« Jean JAURÈS (1859-1914) Homme politique français, normalien et agrégé de philosophie, il commença sa carrière comme député du Tarn (1885).

Il se tournetrès rapidement vers le socialisme et rédige une thèse en 1892 sur les origines du socialisme allemand.Mais c'est avec son soutien sans faille à la grève des mineurs de Carmaux en 1892, qu'il commence son combat pour le socialisme.

Ilest élu député de la circonscription de Carmaux en 1893.

Dès le début de l'affaire Dreyfus (1898), il soutient celui-ci.

Ses thèses sontexposées dans le journal qu'il crée en 1904 : L'Humanité.Il adhère en 1905 à la toute jeune SFIO, où le parti révolutionnaire est prédominant.

Jaurès s'incline malgré son attachement à uneévolution pacifique de la société vers le socialisme plutôt qu'à une révolution brutale.Assassinat de Jaurès au Café du croissantA partir de 1905, Jaurès va se présenter comme le champion de la paix ; face à la montée des tensions en Europe, celui-ci préconiseune grève générale.Parallèlement, il rédige une Histoire socialiste de la Révolution française entre 1901 et 1908.Accusé de trahison par les conservateurs, suspecté par son propre parti, il est assassiné par Raoul Villain, le 31 juillet 1914, trois joursavant le déclenchement du premier conflit mondial. « Ils ont tué Jaurés ! » Ce cri poussé à Paris le 31 juillet 1914 se répandit à travers la France entière.

Les proches du tribun,, sesconfrères de l'Humanité, tous ses amis connus et inconnus serraient les poings.

Avec Jaurès disparaissait l'ami de la paix, le protecteur des travailleurs.

Par sa chaleur de coeur comme par ses dons d'orateur et de polémiste, le chef socialiste avait acquis une immenseautorité. Né à Castres le 3 septembre 1859 d'une famille bourgeoise (il compta deux amiraux dans sa parenté), reçu premier à l'Ecole normale,il commença sa carrière en enseignant la philosophie à Albi, puis entra, en 1885, dans l'arène politique.

Elu député du Tarn comme «républicain opportuniste », il montra aussitôt son souci de réformes sociales.

Il évolua vite vers le socialisme.

En janvier 1893, il fut éludéputé à Carmaux dont il avait soutenu les mineurs en grève.

Battu en 1898 en raison de ses convictions dreyfusardes, il en profitapour travailler à une Histoire socialiste de la Révolution française. En 1902, il retrouva son siège, qu'il conserva jusqu'à sa mort.

Pendant douze ans encore il allait lutter pour la défense de la classeouvrière.

Mais, bien qu'ayant adopté le matérialisme économique de Marx, il refusait la dictature du prolétariat et préconisait unetransformation sociale par la voie de réformes, ce qui lui valut les critiques des militants plus intransigeants tels que Jules Guesde ouEdouard Vaillant.

En 1901, il créa le parti socialiste français, face au parti socialiste de France mené par J.

Guesde, et lança en 1904 unquotidien l'Humanité.

Mais lorsque le congrès de l'Internationale socialiste, réuni à Amsterdam en 1904, condamna la collaboration avec la bourgeoisie, il s'inclina.

Il devint bientôt le leader du parti unifié (S.F.I.O.). Jaurès menait de front son action socialiste et son action pacifiste : il croyait à la possibilité d'une réconciliation franco-allemande.

Sacampagne contre la loi de trois ans lui aliéna les milieux patriotes.

Hanté par le spectre de la guerre, il misait alors sur une ententeavec les socialistes allemands.

En juillet 1914, il se rendit compte de la vanité de cet espoir.

La violente campagne de pressedéclenchée contre lui poussa un déséquilibré, Raoul Villain, à le tuer d'un coup de revolver au café du Croissant. Normalien, agrégé de philosophie, il est professeur à l'université de Toulouse lorsqu'il se présente aux élections en 1885.

Pour lapremière fois, il est alors élu député du Tarn.

Battu quatre ans plus tard, il se consacre à sa thèse sur les origines doctrinales dusocialisme allemand.

Celle-ci est soutenue et publiée en 1893 : Les Origines du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte, Hegel .

Il est à nouveau élu à la Chambre en 1893.

Député de Carmaux, il défend avec une étonnante puissance oratoire ses thèses à laTribune.

Marxiste quoique opposé à la dictature du prolétariat, il croit en un socialisme démocratique et libéral qui associe leréformisme de la révolution, le collectivisme et l'individualisme.

Son soutien à Dreyfus entraîne la gauche à réclamer la révision duprocès du capitaine condamné pour trahison.

Elle lui coûte son siège en 1898.

Il favorise l'union des divers groupes socialistes, quiaboutit en 1905 à la création de la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière).

Un an plus tôt, il a dû se plier aux décisions decette Internationale lors du congrès qui s'est tenu à Amsterdam et qui a interdit, en raison d'une motion de Jules Guesde, qu'unsocialiste puisse participer à un gouvernement bourgeois.

Dans le même temps, il a créé le journal L'Humanité .

En 1910 il publie L'Armée nouvelle, qui préconise la transformation de l'armée en une milice.

Dès l'année suivante sa volonté de trouver des solutions pacifiques et de négocier, pour permettre la réconciliation franco-allemande, lui attire l'inimitié et la haine des nationalistes.

C'est unpatriote qui, le 31 juillet 1914, tire sur Jaurès et le tue.

Quelques jours plus tard, la guerre, qu'il a voulu conjurer, éclate. A cette époque vivaient : BOURGEOIS, Léon (1851-1925) Homme d'Etat, il est député radical, plusieurs fois ministre, président du Conseil et du Sénat.

Auteur d'un Essai d'une philosophie de la solidarité (1902), il est prix Nobel de la paix en 1920 et un des promoteurs de la SDN. VIVIANI, René (1863-1925) Homme politique, il est le fondateur du Parti républicain socialiste.

Lors de sa présidence du Conseil, il décrète la mobilisation généraled'août 1914 et forme un cabinet d'Union sacrée regroupant notamment Briand et Doumergue.. »

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