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Jean Fouquet

Publié le 16/05/2020

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« Fouquet, Jean (Tours, vers 1420 - entre 1478 et 1481)Peintre et miniaturiste français. Jean Fouquet s'affirme très tôt à la cour de Paris, où il peint le Portrait de Charles VII.

C'est à cette premièrepériode qu'il faut aussi attribuer la Pietà de l'église de Nouans, œuvre extrêmement pathétique.

Au cours d'unvoyage en Italie, qu'il faut situer vers 1445-1447, il acquiert un renom extraordinaire, grâce notamment à un portraitd'Eugène IV, aujourd'hui disparu, qui est signalé par les sources de l'époque.

Pendant son séjour, il a l'occasion deconnaître la peinture italienne de la Renaissance : Fra Angelico travaillait à Rome à ce moment-là, mais d'autressources de réflexion ont dû lui être fournies par le milieu international qui gravite autour de la cour de Naples.

Deretour dans sa patrie, il occupe de nombreuses charges à la cour de Paris, et exécute des œuvres destinées auxpersonnages les plus puissants qui la fréquentent.

Pour le trésorier Etienne Chevalier, il réalise non seulement lediptyque dit de Melun, mais aussi un Livre d'Heures ; pour Pierre Robertet, il insère quelques miniatures en pleinepage dans le manuscrit des Antiquités Judaïques (codes conservés à la Bibliothèque Nationale de Paris).

Signalécomme peintre officiel de Louis XI en 1475 seulement, il a cependant déjà travaillé pour le souverain, avec laréalisation des Grandes chroniques de France ou des Statuts de l'ordre de Saint-Michel, exécutés en 1470. Jean Fouquet Peintre, né à Tours en 1420, décédé dans la même ville entre 1477 et 1481.

Il existe peu de documents sur sa vie.Il est peut-être formé en Flandre ou en Bourgogne vers 1435-1440.

L'artiste entreprend un voyage en Italie.

Durantson séjour à Rome, il exécute le portrait du pape Eugène IV, qui le rend célèbre.

De retour en France, il s'établit àTours et réalise de nombreux portraits, comme ceux du roi Charles VII, ou du chancelier de France GuillaumeJouvenal des Ursins.

Ses enluminures (Les Heures d'Étienne Chevalier, avant 1461) et ses retables, à l'exemple de laPietà de Noans, ont contribué à sa renommée.

Son oeuvre tombe dans l'oubli au XVIe siècle et sera redécouverte auXIXe siècle.

Considéré comme un des plus grands peintres de son époque pour ses qualités de portraitiste, Fouquetest un véritable précurseur de la Renaissance. Jean Fouquet a été le premier parmi les peintres de sa nation à se libérer de la précieuse écriture gothique et àremplir la peinture d'un souffle large et frais où se reconnaît un regard "moderne" sur le monde et qu'on chercheraiten vain hors de France. Il naquit à Tours, sans doute vers 1420, peut-être fils d'un prêtre et d'une femme non mariée, en tout cas dans unmilieu d'artisans et de modestes bourgeois.

Il est permis de supposer qu'il se forma à Paris, dans les ateliers desminiaturistes qui mêlaient aux traditions des Limbourg les habitudes d'une peinture plus libre, à l'accent plus direct,telle que la pratiquaient les artistes du duc de Bedford.

Vers 1445, le jeune Français connut l'insigne honneur depeindre à Rome le pape Eugène IV, portrait fort admiré par les contemporains italiens.

De retour en France, iltravaille pour le roi Charles VII et les grands dignitaires, le trésorier Etienne Chevalier, le chancelier Juvénal desUrsins.

Depuis 1450 environ jusqu'à 1479 ou 1480, date de sa mort, il ne cesse de peindre des miniatures, destableaux, des émaux, peut-être aussi des fresques, de donner des patrons de vitraux et de monuments funéraires,d'inventer des décors de mystères et d'entrées royales, de colorier des sculptures.

Il ne fait ainsi que suivre latradition médiévale des peintres français qui ignorent la spécialisation inaugurée par la Renaissance italienne et surlaquelle nous vivons.

Bien qu'il travaille pour Charles VII, c'est seulement sous Louis XI qu'il portera le titre depeintre du roi.

Nul doute cependant qu'il ne fut considéré dans la France royale comme le premier de son temps, dumoins pour les miniatures qui l'emportent en effet sur ses autres ouvrages par le nombre et par la variété du talent.Les plus belles sont celles qui ornent les Heures de Chantilly, un Boccace à Munich, les Antiquités judaïques et lesGrandes Chroniques de France, à la Bibliothèque nationale.

Parmi ses tableaux, aujourd'hui très rares, les portraitsde Charles VII et de Juvénal des Ursins, au Louvre ; le diptyque où Etienne Chevalier est présenté par son saintpatron à la Vierge, à l'Enfant et aux anges, partagé entre les Musées d'Anvers et de Berlin ; enfin la Pietà,découverte il y a dix ans à l'église de Nouans, lui ont valu l'admiration générale. Quand on compare ses oeuvres à celles de ses prédécesseurs en France (je pense aux plus belles d'entre elles, lesvolets de Broederlam à Dijon ou les Très Riches Heures des frères Limbourg à Chantilly) on est frappé par leuraccent moderne.

De ces ouvrages exquis, Fouquet se sépare autant que Jean van Eyck, autant que Masaccios'éloigne de Lorenzetti.

C'est que les peintres et les miniaturistes franco-flamands, coryphées du mouvementgothique international, appartiennent toujours au moyen âge finissant.

Fouquet, lui, regarde l'avenir, il respire l'airenivrant de la jeune Renaissance.

Il remplace la vieille graphie parisienne, toute en mélodies linéaires, par un dessinpuissant qui simplifie les formes et les amène à une monumentale grandeur.

Il chasse de la peinture française leslongues silhouettes maniérées, au sourire et au geste courtois, et fait marcher d'un pas assuré des personnagesrobustes, pesants comme des statues, denses d'une gravité toute humaine.

Au lieu des paysages de convention ohla nature n'est qu'un recueil de ses échantillons, Fouquet étale des vues pleines de vérité perspective et aérienne,ouvre des campagnes sur des horizons bleutés, fait trembler dans l'eau l'ombre printanière des arbustes.

Il est à latête des peintres de son temps qui peignent la nature pour elle-même, et comme personne, il l'accorde avec. »

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