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Jean de Witt1625-1672Des quatre-vingts années de lutte pour la libération des Pays-Bas, de 1568 à 1648, naquit uneconfédération de petites républiques autonomes.

Publié le 23/05/2020

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« Jean de Witt 1625-1672 Des quatre-vingts années de lutte pour la libération des Pays-Bas, de 1568 à 1648, naquit une confédération de petites républiques autonomes.

Dans la majeure partie de celles-ci se maintint provisoirement un dernier restant de l'ancienne organisation seigneuriale : le stathoudérat, qu'à la longue la maison d'Orange monopolisa à titre héréditaire.

Guillaume Ier, mort en 1584, organisa le soulèvement, et ses fils, Maurice, mort en 1625, et Frédéric Henri, mort en 1647, se montrèrent irremplaçables comme commandants de l'armée et de la flotte. En conséquence, la Confédération conserva quelque peu jusqu'en 1648 le caractère d'un “pronunciamiento ”. Ensuite, débuta, selon l'expression de Jean de Witt, le règne de “ la véritable liberté ”.

De 1650 à 1672, la plupart des provinces n'eurent pas de stathouder. Pendant presque tout ce temps, la Confédération des Pays-Bas fut dirigée par Jean de Witt, fils de commerçants, né à Dordrecht le 24 septembre 1625.

Après avoir étudié le droit à Leyde, il passa son doctorat à Angers en 1645.

Il devint pensionnaire de Dordrecht en 1650, puis grand pensionnaire de Hollande en 1653.

Bien que n'étant en principe rien de plus qu'un fonctionnaire d'une province, il exerça, en fait, les fonctions de président de la Confédération, du moins aux yeux des deux puissances avec lesquelles les rapports étaient des sources de soucis continuels: la France et l'Angleterre. Les rapports avec la France étaient particulièrement difficiles car après le Traité des Pyrénées, en 1659, une ferme amitié diplomatique se développait entre l'Espagne et les Provinces-Unies ; elle avait pour but le maintien de la souveraineté espagnole sur les Pays-Bas du Sud.

Pour ce maintien, l'Espagne dépendait à peu près totalement de l'appui de la Confédération qui désirait conserver un tampon grâce auquel les coups de la France pourraient être bloqués. L'Angleterre et les Provinces-Unies étaient rivales pour le commerce et l'expansion coloniale. Depuis que les Stuart avaient été restaurés en 1660, leur étroite parenté avec les Orange rancuneux constituait la principale menace contre la “ véritable liberté ”.

En jouant l'un contre l'autre les agresseurs en puissance, De Witt put maintenir la paix pendant des années.

Elle prit pourtant fin en mai 1667 quand Louis XIV déclencha la guerre de Dévolution, tandis que De Witt dressait contre lui la Triple Alliance, comprenant l'Angleterre, la Suède et les Provinces-Unies.

Ce fut la première de ces coalitions contre la France qui, par la suite, devaient pendant cinquante ans caractériser le climat politique de l'Europe.

Par ailleurs, la politique mercantile de Colbert représentait une menace spéciale pour le commerce néerlandais.

Un rapprochement temporaire de la France et de l'Angleterre était possible dans ce domaine; par lui, Charles II visa à la chute de Jean de Witt. Ainsi un traité secret fut conclu à Douvres en mai 1670.

Les deux souverains s'y accordaient pour surprendre les Provinces-Unies en les attaquant simultanément par terre et par mer puis, après que la Zélande et les îles de la Hollande méridionale auraient été cédées à l'Angleterre et le Brabant septentrional à la France avec la totalité des Pays-Bas du Sud, y installer comme souverain vassal de l'Angleterre le prince Guillaume III d'Orange, Stuart par. »

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