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Jean-Baptiste LullyUn magicien de l'harmonie.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Jean-Baptiste Lully Un magicien de l'harmonie Travailleur acharné, habile courtisan, génial musicien, à la fois objet de haine et d'admiration, Lully doit à l'amitié et aux faveurs du roi une réussite sans pareille.

La musique de Lully participe essentiellement à la grandeur de Ver­ sailles.

Fils d'un meunier de Florence, Jean- .

Baptiste entre à 14 ans au service de Mlle de Montpensier.

En 1652, il fait partie de la Musique de la cour comme violoniste, acteur et ballerin.

Louis XIV adolescent est un danseur passionné; le jeune Italien devient son partenaire pré­ féré; il est autorisé à former son propre orchestre, les «Petits Violons».

Lully s'initie à la technique musicale auprès de grands organistes comme Roberday; il peut ainsi composer les airs de ses bal­ lets.

Le plus fameux d'entre eux, Le Bal­ let de la nuit (1653), accroît sa renom­ mée déjà grande.

En 1661, naturalisé français, Lully devient surintendant et compositeur de la Musique du roi; il impose son style à tous les autres musi­ ciens.

De 1664 à 1671, il collabore avec Molière: Le Mariage forcé, La Princes­ se d'Elide, L'Amour médecin, George Dandin, Monsieur de Pourceaugnac, Le Bourgeois gentilhomme, sont en partie des comédies musicales avec ballets; Psyché, de 1671, est déjà presque un opéra.

C'est d'ailleurs Lully qui a créé l'opéra français, tragédie musicale en cinq actes dont chacun, précédé d'un prologue, comprend un ballet.

Dégagé de tout ita­ lianisme, Lully compose une musique proprement française, à la mesure du Grand Siècle: elle est solennelle, entre- 1632-1687 coupée de mouvements vifs; son harmo­ nie est claire et ses airs assez simples pour que le grand public puisse les rete­ nir.

Avec Lully, les chœurs deviennent plus importants que jamais et la fonc­ tion de l'orchestre est nettement orne­ mentale: Lully n'hésite pas à enrichir un ensemble de cinq cordes par des instru­ ments à vent, des fifres, des cors de chasse, des trompettes triomphales.

En 1672, il obtient le privilège de fonder l'Académie royale de musique; il l'ins­ talle au Palais-Royal l'année suivante; il y fait jouer ses grands opéras, dont les livrets sont généralement de Quinault et dont les sujets sont parfois suggérés par le roi.

Ainsi se succèdent Cadmus et Hermione que l'on peut considérer comme le premier opéra français (1673), Alceste et Thésée (1675), Atys (1678), Bellérophon (1679), Le Triomphe de l'Amour en 1681.

A cette date, Lully reçoit l'honneur suprême d'être nommé secrétaire royal.

D'autres œuvres suivent: Phaéton (1683), Ama­ dis (1684), Armide (1686), son chef­ d'œuvre, et, enfin, Acis et Galatée, une pastorale donnée l'année de sa mort, en 1687.

De belles pièces de musique sacrée s'ajoutent à cette œuvre considé­ rable.

L'influence de Lully sera profonde et durable; on la retrouvera chez Rameau et, au siècle suivant, chez Gluck. 2 / 2. »

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