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« Je tiens que le romancier est l'historien du présent, alors que l'historien est le romancier du passé »

Publié le 20/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Je tiens que le romancier est l'historien du présent, alors que l'historien est le romancier du passé ». Ce document contient 1394 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« REMARQUE PRÉLIMINAIRE Le libellé de l'énoncé (notamment l'expression : « des romantiques aux naturalistes ») impose une restriction à la généralité de la phrase de Duhamel.

Sans faire de plan chronologique, il sera préférable de tenir compte des limites assignées.

De plus, Ha formule ainsi présentée (le « mot » de Duhamel, au complet, est : « Je tiens que le romancier est l'historien du présent, alors que l'historien est le romancier du passé », Nuit de la Saint-Jean, préface, Mercure de France) implique que le devoir porte sur le roman et non sur l'histoire.

Nous ne proposerons ici que quelques réflexions générales sur les rapports de ces deux genres, sans traiter le sujet proposé, pour déblayer quelques avenues.

A partir de quoi on pourra, à titre d'exercice, construire un plan et rédiger entièrement la dissertation. ÉLÉMENTS POUR UN PARALLÈLE ENTRE LE ROMANCIER ET L'HISTORIEN I.

A l'état pur. 1.

Les deux genres s'opposent. a) Roman = fiction — Histoire = vérité. b) Roman = évasion, dépaysement. — Histoire = retour à la réalité c) Roman : frivole — Histoire : sérieuse. 2.

Certaines ressemblances s'amorcent. a) Le souci moral. b) Des protagonistes devant une toile de fond. c) L'histoire est brillante; par exemple, chez Froissart elle illustre l'idéal romanesque et chevaleresque.

Inversement, le roman se plaît dans un passé de fantaisie (Persans, Romains, Gaulois). II.

Lorsque le roman se charge de réalités. 1.

L'objet : il devient presque identique. Il consiste à saisir l'homme dans la collectivité (Le Rouge et le Noir a pour sous-titre : Chronique du XIXe siècle, ce qui présente tout à fait le romancier comme l' « historien du présent ».

Voir de même, dans le passé, Chroniques italiennes de Stendhal, Chronique du Règne de Charles IX de Mérimée, etc.).

Mais alors que l'historien se doit davantage aux grands événements et aux grands hommes, le romancier s'intéresse à la société, à la civilisation; si bien que, pour le présent, c'est le second qui l'emporte, alors que le premier ne peut raconter grands événements et grands exploits que pour le passé (le présent est réservé au journalisme, genre que l'historien méprise volontiers). 2.

La méthode : elle repose sur des postulats presque analogues chez le romancier et chez l'historien. a) Croyance en une causalité matérielle : les hommes sont le fruit de leur milieu.

Les petits faits sont importants.

(Se rappeler Pascal : « Le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé.

» Et Maupassant : « ...

groupement adroit de petits faits constants.

») ANECDOTE: Si le nez de Cléopâtre avait été plus court, écrit Pascal, toute la face de la Terre aurait changé.

Que voulait-il dire par là ? Si Marc-Antoine, amoureux de la reine. »

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