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« Je suis comme la licorne » - Thibaut de Champagne

Publié le 10/12/2021

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« Jeudi 28 janvier 2021 2 nd 9 La poésie, du Moyen Age au XVIIIe siècle Texte 1 : « Je suis comme la licorne » - Thibaut de Champagne 1) Le poète, Thibaut de Champagne s’adresse à la femme qu’il aime.

C’est cette femme dont il ne dit pas le nom qui a le pouvoir dans cette relation amoureuse.

D’abord dans le premier vers il dit : « Je suis comme la licorne », il veut dire qu’il ne peut être attiré que par une jeune vierge, la femme en question. Ensuite, il dit être « en extase devant la jeune fille » (V.2) et enfin il parle même d’un coup de foudre « De même Amour et ma dame / M’ont blessé à mort, en vérité : / Ils ont mon cœur et je ne puis le reprendre » (v.7 à 9).

On comprend donc qu’il est presque obnubilé par la femme qui envahit ses pensées.

Cela amène à la soumission du poète envers sa bien-aimée, il ne peut pas se détacher d’elle et on peut penser que ça ne le dérange pas tant il l’admire.

Il ne contrôle ni ses sentiments, ni ses émotions et il n’est plus dépendant de lui-même. 2) La figure de style dans l’expression « douce prison » au vers 15 est un oxymore.

En effet une prison au sens propre ne peut pas être douce.

Cependant il veut dire que son cœur est emprisonné par Amour envers la femme : « Ils ont mon cœur et je ne puis le reprendre » (V.9) ; « Mon cœur tressaillit tant qu’il vous resta à mon départ » (V.12/13).

Il est donc soumis à la femme mais il y reste « captif » (V.15), il y trouve un certain bonheur ou un confort dont il n’est toujours pas dépendant. Le poète décrit la prison en utilisant des allégories : « Dont les piliers sont faits de désir » (V.16) ; « Les portes de beaux regards » (v.17) ; « Et les anneaux de bon espoir » (v.18) : ce sont les affections qui retiennent le poète, ainsi il exprime cela par les obstacles qui l’empêchent de sortir. Les gardiens sont Beau Semblant, Beauté et Danger.

Il les décrit comme « rusés et hardis » (v.26) mais il décrit particulièrement Danger de manière péjorative : « Un vilain, affreux, traître, dégoutant » (v.24).

Ainsi, on peut en déduire que ce sont eux les principaux obstacles du poète pour gagner face à Amour.

Il est restreint de toute liberté et dépendance. 3) Pour séduire sa bien-aimée et vaincre Amour, il utilise l’humiliation et la pitié. Premièrement, il affirme que « c’est en s’humiliant qu’on triomphe de ceux-là » (v.33) et « Il n’y a d’autre salut qu’en la pitié » (v.36).

Il veut donc que la femme ait pitié de lui et cède à son amour donc il explique ses pensées et son objectif.

Pour cela il s’adresse directement à celle-ci en l’appelant « Dame » (v.37 et v.46), il utilise aussi l’adjectif possessif « votre » pour encore une fois s’humilier : « Dame, je ne redoute rien de plus Que d’être privé de votre amour » (v.37/38).

Il est pathétique et faible mais il pense atteindre la sensibilité de la dame.

Et puis, il compare aussi son combat à celui de Roland et Olivier : « Jamais Roland ni Olivier Ne soutinrent de si grandes batailles » (v.30/31).

Il utilise aussi beaucoup le champ lexical de la souffrance : « M’ont blessé à mort » (V.8) ; « mauvais traitements » (v.28) ; « J’ai tant appris à supporter » (v.39) et le champ lexical du désespoir : « Je ne redoute rien de plus » (v.37) ; « privé de votre amour » (v.38) et enfin «Accablé sous un si pesant fardeau » (v.48). Pour conclure, dans ce poème le poète est soumis par la femme, privé de liberté par l’Amour et humilié par lui-même pour séduire la dame. Texte 2 : « Je suis pour votre amour » - Pierre de Ronsard. »

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