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Japon (2000-2001): La fin d'une époque ?

Publié le 18/09/2020

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« Japon (2000-2001): La fin d'une époque ? Le Japon règle difficilement ses comptes avec l'histoire.

La défaite d'Hashimoto Ryutaro en avril 2001, lors des primaires du Parti libéral-démocrate (PLD), a pourtant marqué la fin d'une époque, "un changement de génération" comme l'a affirmé le nouveau Premier ministre Koizumi Junichiro (élu en avril 2001), qui soldait l'héritage de Tanaka Kakuei (Premier ministre de 1972 à 1974, qui avait mis en place ce système qui lie le PLD, les grandes entreprises de construction et l'administration, contribuant à normaliser la "politique de l'argent"). Celui-ci perdurait, des gouvernements de Takeshita Noboru (1987-1989) et de Hashimoto Ryutaro (1996-1998) jusqu'à celui d'Obuchi Keizo (1998-2000).

Ironie de l'histoire, au même moment débutait le procès de Shigenobu Fusako, fondatrice de l'Armée rouge japonaise qui avait incarné l'opposition violente à ce système. Arrêtée en novembre 2000, elle décrétait en avril 2001 la dissolution du groupuscule terroriste auteur d'attentats sanglants dans les années 1970. Quant au passé plus lointain, l'acceptation par le ministère de l'Éducation d'un manuel rédigé par des professeurs révisionnistes, avec une vision "plus positive" de l'histoire nippone, a provoqué de vives protestations de la Chine et de la Corée du Sud.

Le nouveau chef de gouvernement a annoncé peu après son élection qu'il comptait effectuer, lors de la fête des Morts, une visite officielle au temple de Yasukuni, où sont enterrés les criminels de guerre... La chute du gouvernement Mori "Réformer le PLD pour changer le Japon !" L'élection-surprise de Koizumi Junichiro à la tête du parti et du gouvernement a reflété le désir de changement de l'opinion.

Le bilan du gouvernement Mori a, en effet, été catastrophique, paralysé par le jeu des factions et la coalition avec le parti Komei (bouddhiste lié à la grande organisation religieuse Soka Gakkai).

En novembre 2000, Mori Yoshiro avait dû faire face à une fronde à l'intérieur même de son parti : Kato Koichi et Yamazaki Taku menaçaient de le renverser, quitte à voter une motion de censure de l'opposition.

L'homme fort du PLD, Nonaka Hiromu, avait réussi à étouffer la rébellion dans l' œuf, mais les jours du Premier ministre à la tête du pays étaient dès lors comptés.

Plus de 70 % des Japonais étaient favorables à son départ.

À la mi-avril 2001, il a démissionné, ouvrant la voie à des primaires. Arrivé au pouvoir par la logique du jeu des factions, le Premier ministre Mori a été incapable de répondre aux attentes du pays.

Dans ce contexte de "vide politique", la reprise économique du premier semestre 2000 a tourné court, la demande privée restant toujours atone.

Le ralentissement de l'économie américaine au second semestre 2000 et l'effet des restructurations financières en Asie ont eu des effets négatifs sur les industries exportatrices.

Au fur et à mesur que l'impopularité du gouvernement Mori augmentait, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo dégringolait, passant en mars 2001 sous la barre symbolique des 13 000 points. Alors que les élections générales de juillet 2000 avaient opposé l'électorat urbain, favorable à l'opposition réformiste, à celui, conservateur, des régions,. »

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