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Japon (1990-1991): Poursuite du "Heisei boom"

Publié le 18/09/2020

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« Japon (1990-1991): Poursuite du "Heisei boom" Couronnement de l'empereur Akihito, élections locales, dégonflement spectaculaire de la "bulle" financière, débats suscités par la guerre du Golfe quant au rôle de l'armée, problème des Kouriles du Sud...

l'année nippone 1990-1991 aura été riche en événements contrastés. Les cérémonies d'intronisation du cent vingt-cinquième empereur du Japon Akihito (fils de Hirohito, décédé le 7 janvier 1989) se sont déroulées en deux temps, une cérémonie "à l'occidentale", une autre proprement nippone.

Le 12 novembre 1990, la première a réuni devant plus de 2 500 invités la plupart des rois, princes et chefs d'État ou de gouvernement de la terre entière.

On n'a compté pratiquement aucun absent parmi les dirigeants des pays courtisans ou rivaux économiques du Japon.

Ils ont assisté aux diverses et coûteuses cérémonies (plus de 10 milliards de yens), protégés par 37 000 policiers.

Plus controversée encore aura été la cérémonie d'intronisation shinto (daijosai), le 22 novembre 1990, jour de la grande fête des prémices, de caractère fortement religieux et donc contraire, selon les constitutionnalistes nippons, à la loi japonaise.

La tradition impérialo-religieuse, qui est l'un des piliers sur lesquels s'appuie le très conservateur Parti libéral-démocrate (PLD, au pouvoir), aura été sauvegardée, une fois de plus. Le nouvel empereur a donné l'impression de vouloir vivre son règne comme celui d'un monarque constitutionnel "à l'occidentale".

La presse s'est intéressée au mariage de son second fils, le prince Aya, âgé de vingt-trois ans, avec une de ses anciennes condisciples de lycée, Kiko Kawashima, issue du "peuple".

Avec l'intronisation de Akihito, les Japonais sont entrés dans une nouvelle ère, celle de Heisei (1991 correspondant à l'an 3) et le parti au pouvoir a semblé vouloir imposer l'image d'un empereur chef d'État (autre entorse à la constitution démocratique issue de l'après-guerre) et non pas un simple symbole de la cohésion du peuple japonais.

A l'occasion des deux principales cérémonies de couronnement de l'empereur, le peuple japonais de gauche et de droite, par médias interposés, s'est une fois encore "empoigné" sur les risques de dérive droitière du pays et les craintes, fondées ou non, du retour aux vieux démons militaristes d'avant guerre. Guerre du Golfe: le dilemme de la défense Ce débat s'est développé dans le contexte de la tension née de la prise en otage de Japonais dans le Golfe: au moment de l'invasion irakienne au Koweït, le 2 août 1990, 245 Japonais s'étaient en effet trouvés pris dans les filets de Saddam Hussein.

Les négociations menées avec le dictateur irakien ont amené à la libération de tous les Japonais le 8 décembre 1990, mais pendant le semestre qu'ont duré les transactions, la télévision et la presse se sont fait l'écho d'un débat de fond portant sur le rôle que devait jouer l'armée nippone, dont la vocation officielle est l'autodéfense.

Pour les uns, elle devait participer à la guerre aux côtés des Américains, au motif que la situation relevait d'un cas de légitime défense (le Japon est totalement dépendant du Proche-Orient pour ses approvisionnements pétroliers); d'autres, au contraire, défendaient une lecture orthodoxe de la Constitution qui interdit d'envoyer en dehors des frontières du. »

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