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Jacques Hébert

Publié le 16/05/2020

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« Jacques Hébert (1757-1794) Un ignoble individu.

Taille élégante, traits délicats, visage aimable, tel apparaissait le fondateur du Père Duchesne,feuille connue pour l'outrance de son vocabulaire comme pour la violence de ses opinions.

Né à Alençon, le 15novembre 1757, d'une famille de petite bourgeoisie (son père était orfèvre), Jacques-René Hébert fit ses études aucollège de la ville.

D'abord clerc de notaire, puis vivant d'expédients, il se trouve à Paris au début de la Révolution,traînant la misère, lorsqu'il a une idée de génie: parler au peuple dans la langue des faubourgs, écrire des pamphletsen multipliant les mots orduriers.

Les «grandes colères» du Père Duchesne vont désormais enchanter la masse dessans-culottes.

Hébert jouit bientôt d'une grande influence au club des Cordeliers.

Après l'affaire de Varennes, ilsigne un des premiers la pétition républicaine du Champ-de-Mars.

Il tonne contre le roi, contre les traîtres, lesnobles, les émigrés.

La monarchie tombée, il devient substitut du procureur de la Commune, Chaumette.

Il réclame lamort pour 1'«ivrogne Capet», le «gros cochon», et se montre également l'ennemi juré des Girondins.

Ceux-ci le fontarrêter le 24 mai 1793, mais il est relâché et se déchaîne alors contre ses adversaires.

La Terreur venue, Le PèreDuchesne continue ses «grandes colères» contre les suspects.

Son influence est considérable et sa feuille estdistribuée aux armées.

L'«Homère de l'ordure» s'acharne à piétiner les vaincus.

Lors du procès de Marie-Antoinette,il trouve, pour la perdre, une accusation infâme à laquelle la reine répond simplement: «J'en appelle à toutes lesmères!»Soutenu par la Commune et les Cordeliers, Hébert devient alors le meneur d'une faction ultra-révolutionnaire.

Avecses amis, Momoro, Ronsin, Rossignol, Vincent, Cloots, il préconise des mesures extrêmes.

La disette et la vie chèreexaspérant la population, il prend à son compte les revendications des «enragés» et s'associe également à lacampagne de déchristianisation.

Cette politique outrancière inquiète les Montagnards, moins virulents.

LorsqueCamille Desmoulins prêche l'indulgence dans son Vieux Cordelier, Hébert accable les suspects de modérantisme, maisil est lui-même accusé de malversation.

Une polémique s'engage.

Finalement, Saint-Just et Robespierre jugentencombrant l'agitateur révolutionnaire et décident de s'en débarrasser.

Sous prétexte de conspiration, leshébertistes comparaissent devant le Tribunal révolutionnaire.

Le 24 mars 1794, Hébert est conduit à la guillotinesous les quolibets d'une foule aussi cruelle envers lui qu'il l'a été pour les autres et il est poussé, mort de peur, surles marches de l'échafaud.. »

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