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Jacques DuclosUn vieux routier.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Jacques Duclos Un vieux routier Jacques Duclos est né en 1896 à Louey, dans les Hautes-Pyrénées.

De modeste origine, il débute comme ouvrier pâtis­ sier.

Mobilisé en 1915, il est blessé à Verdun, puis fait prisonnier en 1917 au Chemin des Dames.

De retour en Fran ­ ce, il adhère au parti communiste fran­ çais qui vient d'être fondé.

En 1924, il suit les cours de la première école cen­ trale du nouveau parti.

En juin 1926, il entre au Comité central.

Il travaille à Moscou pour le compte de l'Interna­ tionale.

En 1931, il entre au Bureau politique.

En 1935, il est élu au Comité exécutif de l' Internationale communiste.

Elu député en 1926, il est réélu contre Léon Blum.

Battu en 1932, il est à nou ­ veau élu en 1936.

Il devient vice-prési­ dent de la Chambre du Front populaire.

Début octobre 1939, alors que le P.C.F.

est mis hors la loi, Jacques Duclos doit entrer dans la clandestinité.

L'Interna­ tionale lui demande de gagner la Bel­ gique afin d'y diriger le P.C.F.

clandes­ tin.

Vers le 10 juin 1940, il rentre en France au moment où la direction «française» du parti quitte Paris.

Il s'efforce alors de rétablir des liaisons avec les autres dirigeants communistes et avec Maurice Thorez à Moscou.

Il prend en main la direction politique de L'Humanité clandestine.

Il sera le prin­ cipal rédacteur de «l'appel du 10 juil­ let», premier grand texte politique du P.C.F.

après l'armistice.

Pendant toute la guerre, il sera le principal responsable du P.C.F.

en France.

Cible de toutes les polices, Duclos, au physique difficile­ ment camouflable , malgré barbe et moustache, doit changer fréquemment 1896-1975 de «planque».

Il rencontre cependant ré­ gulièrement B.

Frachon.

Après la Libération, Duclos assure la direction du parti communiste jusqu'au retour de Thorez en novembre 1944.

C'est à ce titre qu'il rencontre le général de Gaulle, le 6 septembre 1944.

En 1945, Duclos est confirmé, avec Tho­ rez , dans ses fonctions de secrétaire et de membre du Bureau politique.

Député de Montreuil de 1945 à 1958, il s'affir­ me, avec sa faconde de Pyrénéen , comme un des meilleurs débatteurs de la Chambre, particulièrement en matière économique et financière.

De 1946 à 1948, il est vice-président de l' Assem­ blée.

En 1950, pendant la maladie de Maurice Thorez, il assure son intérim comme secrétaire général.

En 1952, il est victime d'une machination policière, le «complot des pigeons».

Emprisonné, il est libéré à la suite d'un mouvement de protestation populaire.

II multiplie les interventions contre l'hégémonie améri­ caine , la guerre d'Algérie et la menace de fascisation.

Il perd son siège de dé­ puté en 19 58, mais devient sénateur en 1959.

En mai 1964, il quitte le secréta­ riat du P.C.F., mais demeurera membre du Bureau politique jusqu'à sa mort.

En 1969, à 73 ans, il est candidat à la présidence de la République.

II mène une campagne dynamique qui lui per­ met d'obtenir 21,6% des suffrages expri­ més.

Il meurt en 1975 à Paris. 2 / 2. »

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