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Jacques Callot.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Jacques Callot D'abord maniériste par saformationflo­ rentine,puis classique une fois installé en France ,Jacques Callot fait partie des plus grands maîtres de la gravure; il a en effet laissé une œuvre non seulement abon­ dante, mais qui révèle aussi une grande maîtrise technique et un sens esthétique hors du commun.

La période italienne Originaire de Nancy, Jacques Callot fut l'élève de Claude Henriet, le peintre ver­ rier, et il travailla pour le duc de Lorraine.

Après deux tentatives de fugue, d'abord à Florence (il avait alors douze ans), puis à Turin, son père 1 'autorisa enfin à se rendre en Italie en 1609.

Il s'installa d'abord à Rome, où il travailla chez un marchand d'estampes et approfondit sa technique du burin.

Il partit ensuite pour Florence, où il exécuta des gravures pour les Médicis (Caprices, 1617).

Il se mit également au service de l'architecte Giulio Parigi, chez qui il apprit la technique de 1 'eau- forte.

De cette époque, on peut retenir les planches de la Guerre d'Amour, de la Fête nautique sur l'Arno et de la Tragédie de Soliman.

Il avait alors le goût de la "guenille pit­ toresque" et des habillements fastueux, mais aucun attrait pour la bourgeoisie.

Son influence fut considérable à Florence.

Le retour en France A la mort de Cosme II de Médicis, en 1621, qui avait été son protecteur, Callot retourna dans sa Lorraine natale, appelé par le duc de Lorraine Charles IV et auréolé d'une grande célébrité.

Ses gravures lui 1592-1635 permettaient de vivre dans une aisance qui fut encore accrue par son mariage en 1623 avec Catherine Kuttinger.

C'est à cette époque qu'il donna la série de la Noblesse et celle des Gueux, ainsi que la suite des Gobbi et des Balli.

Appelé par Louis XIII à Paris en 1628, il grava pour lui leSiègede Saint-Martin-de-Ré et le Siège de La Ro­ chelle.

Pris dans la tourmente de la guerre de Trente Ans et de la peste, il ne grava plus alors que des scènes guerrières, drama­ tiques et réalistes, et des estampes reli­ gieuses (Misères de la Guerre, Grande Passion).

Mort jeune, Jacques Callot a pourtant laissé plus de 1400 œuvres (es­ tampes, eaux-fortes, lithographies, etc.).

On peut les admirer essentiellement au musée Lorrain, à la bibliothèque de Nancy, au cabinet des Estampes à Paris, à l'Albertina de Vienne et aux Offices de Florence.

Repères chronologiques 1616: Copernic condamné par l'Eglise- 1624 : Velasquez, Les Buveurs- 1629 : Poussin, Martyre de Saint Erasme - 1631 :Renaudot crée la Gazette- 1632: Rembrandt, La Leçon d'Anatomie; Ga­ lilée, Les Deux Principaux Systèmes du Monde. 2 / 2. »

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