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Jacopo della Querciavers 1374-1438Jacopo della Quercia, fils de Pietro d'Angelo, orfèvre et sculpteur, naquit à Sienne ou dansle voisinage, vers 1374.

Publié le 22/05/2020

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« Jacopo della Quercia vers 1374-1438 Jacopo della Quercia, fils de Pietro d'Angelo, orfèvre et sculpteur, naquit à Sienne ou dans le voisinage, vers 1374.

Il est probable qu'il commença son activité en participant à la décoration de la cathédrale ; il est, en tout cas, évident que son style se forma dans un milieu où restait encore vivante la tradition des grands sculpteurs pisans.

De récentes études ont montré qu'en 1392-1393 Jacopo fut à Florence parmi les sculpteurs qui travaillaient, avec Giovanni d'Ambrogio, à la porte de la Mandorle de Sainte-Marie-des-Fleurs.

En 1401, il prit part, avec Brunelleschi et Ghiberti, au concours de la porte du Baptistère.

Grande sera désormais sa renommée et les villes les plus florissantes de la Toscane et de l'Emilie se disputeront ses services.

De 1406 date un de ses plus hauts chefs-d' œ uvre, la Tombe d'Ilaria del Carretto, dans la cathédrale de Lucques ; c'est à Lucques aussi que sont, à San Frediano, les dalles funéraires (1413-1416) et l'autel de la famille Trenta (achevé en 1422).

A Sienne, où il était considéré comme un des citoyens les plus illustres et gratifié de charges publiques, il exécuta, en 1419, la Fonte Gala, aujourd'hui en grande partie détruite, pour la place du Campo : œ uvre d'une conception et d'une inspiration toutes modernes et un des plus nobles exemples de l'Humanisme figuratif. C'est aussi à Sienne, datant de1430, que se trouve le bas-relief des fonts baptismaux figurant l'histoire de saint Zacharie.

Dès 1408, Jacopo avait travaillé en Emilie ; c'est de cette année que date la grande Madone de la cathédrale de Ferrare.

De 1425 à1438, année de sa mort, il travaille, avec quelques interruptions peut-être, à Bologne, aux scènes de l'Ancien Testament qui décorent la grande porte de San Petronio, dernière œ uvre du maître et peut-être la plus complète et la plus significative.

Parmi les artistes qui, au début du Quattrocento, opérèrent le grand renouveau de la Renaissance, Jacopo della Quercia occupe une position à la fois éminente et particulière.

Peu ou rien des nouvelles conceptions de la forme et de l'espace qui confèrent à l'art de la Renaissance son caractère de haute intellectualité n'a passé dans l' œ uvre du sculpteur siennois ; mais on lui doit l'intuition de quelque chose de plus profond, une nouvelle dignité de la valeur humaine. Sa sculpture est le premier exemple d'un Humanisme qui renouvelle la tradition sans en sortir, sans chercher des sources classiques différentes de celles qu'avait connues le Moyen Âge et qu'avait rajeunies Nicolas Pisano et son école.

L'antique n'est point pour lui un modèle direct et formel mais une ouverture plus large sur la vie, la dimension historique où la personne humaine retrouve sa dignité morale en même temps que sa spontanéité. Dans la Tombe d'Ilaria, l'inspiration pétrarquesque est transparente : la mort ne détruit pas la beauté mais elle la reconduit à la sphère céleste d'où elle est née, puisque l'humanité n'est pas un lourd fardeau corporel dont l'âme aspire à se libérer, mais la forme même de cette âme. O aspettata in ciel beata e bella Anima che di nostra umanitade Vestita vai, non come l'altre carca. Tout dans l'image d'Ilaria est encore rythme des lignes ; sans qu'il faille recourir à de nouveaux postulats spatiaux, la valeur plastique du volume naît du rythme des lignes, de la modulation des clairs et des obscurs qui se fondent dans une luminosité diffuse : une lumière toute spirituelle qui semble émaner de l'intérieur.

La frise offre un autre thème. »

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