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Italie (2004-2005): S. Berlusconi à bout de souffle

Publié le 17/09/2020

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« Italie (2004-2005): S.

Berlusconi à bout de souffle Un électorat en plein désamour, un pays désenchanté : quatre ans après son arrivée au pouvoir (juin 2001), Silvio Berlusconi ne séduisait plus les Italiens.

La crise économique, les promesses intenables et non tenues, l’engagement de l’armée en Irak ont provoqué le divorce entre le président du Conseil et l’opinion publique.

Parler de crépuscule du pouvoir apparaissait prématuré, d’autant que l’opposition de centre gauche semblait peiner à construire une alternative crédible, mais S.

Berlusconi se trouvait indéniablement affaibli ; sa défaite aux élections régionales d’avril 2005 a été sans appel et les législatives de mai 2006 semblaient pouvoir marquer une nouvelle alternance. Enlisement économique L’économie italienne est entrée en récession avec une croissance du PIB de – 0,4 % au dernier trimestre 2004 et de – 0,5 % au premier trimestre 2005.

Comme les deux autres « grands malades » ouest-européens (France et Allemagne), le pays n’arrive pas à se réformer et, selon le diagnostic de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), souffre d’une baisse de compétitivité et du niveau de la productivité, de l’appréciation de l’euro, enfin de l’intensification de la concurrence internationale, qui a réduit les parts de marché des entreprises italiennes, trop petites, peu innovantes et présentant une excessive spécialisation dans les secteurs traditionnels, creusant le déficit de la balance commerciale.

Tout cela dans un contexte morose, avec un pouvoir d’achat au mieux stagnant et des déficits budgétaires à nouveau en hausse après des années de relative stabilisation ; l’Italie ne respecte donc plus les critères du traité européen de Maastricht, avec un déficit budgétaire annoncé d’environ 3,6 % du PIB en 2005 et, faute de redressement, de 4,6 % en 2006.

Cette situation a poussé la Commission européenne à engager les procédures prévues par le Pacte de stabilité et de croissance (PSC), une mesure surtout symbolique compte tenu de l’absence de sanctions infligées à l’Allemagne et à la France.

Élève bien peu brillante du point de vue économique, l’Italie a toutefois ratifié le Traité constitutionnel européen, tout en étant plutôt favorable aux thèses anglo-saxonnes pour une Union européenne (UE) peu intégrée. La mauvaise conjoncture économique est à l’origine du désamour des électeurs pour le président du Conseil, sur fond de promesses électorales non tenues : la baisse des impôts a été beaucoup moins forte que prévu, la diminution du chômage n’a pas eu l’ampleur escomptée, les grands travaux d’infrastructures peinent à voir le jour.

Enfin, les réformes entreprises (réforme des retraites, professionnalisation de l’armée, assouplissement du marché du travail) ont eu des résultats mitigés. La situation en Irak a aussi alimenté le mécontentement.

L’enlèvement de deux militantes d’une ONG (organisation non gouvernementale) en septembre 2004 (Simona Pari et Simona Torretta), puis celui d’une journaliste en février 2005 (Giuliana Sgrena) ont rouvert la fracture entre une population majoritairement hostile à la guerre et un gouvernement très fidèle à la Maison-Blanche.

Le. »

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