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Israël (1990-1991): La grande question de la conférence de paix

Publié le 17/09/2020

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« Israël (1990-1991): La grande question de la conférence de paix L'année aura été marquée en Israël par les attaques de missiles SCUD irakiens pendant la guerre du Golfe et par l'arrivée massive de Juifs soviétiques.

Pour sa part, le soulèvement (intifada) dans les Territoires occupés, s'est poursuivi, entrant dans sa quatrième année. Après que l'Irak eut envahi le Koweït, le 2 août 1990, la riposte militaire organisée par les Américains et la coalition réunie pour la circonstance fut accueillie avec enthousiasme par les Israéliens.

L'État hébreu considérait en effet depuis longtemps la puissance militaire irakienne comme un danger majeur pour sa sécurité.

Dès le début de la crise, les milieux politiques et militaires se sont exprimés à l'unisson.

La solution militaire était pour eux la seule issue à la crise. Lors de la guerre proprement dite, en janvier et février 1991, les habitants d'Israël ont subi une situation qui ne s'était jamais présentée lors des guerres israélo-arabes: l'"arrière" - c'est-à-dire les agglomérations urbaines - a été atteint.

Si les dégâts et le nombre de victimes ont été limités, le choc psychologique a été considérable.

Des dizaines de fois, lors d'alertes faisant craindre la chute de missiles irakiens équipés de têtes chimiques, la population a dû porter des masques à gaz et se calfeutrer dans des pièces hermétiquement closes.

Au total, une quarantaine de missiles (non chimiques) seront tombés sur Israël, faisant au total six victimes (directes ou indirectes); 289 personnes ont été blessées et 12 202 appartements ont été touchés (plusieurs centaines ont été totalement détruits). Après la crise, la diplomatie Face aux missiles irakiens, les "frontières de sécurité" (formule qui pour les stratèges israéliens justifie la nécessité d'englober la bande de Gaza et la Cisjordanie) se sont révélées inefficaces.

Dès les premières attaques de missiles SCUD irakiens, Israël a voulu réagir militairement.

Mais les Américains s'y sont opposés, faisant valoir que la coalition anti-irakienne risquait d'éclater par défection de pays arabes tels que la Syrie.

A l'arrêt des combats, le 28 février 1991, les responsables israéliens considérèrent comme une erreur de ne pas avoir mené jusqu'à son terme la destruction de l'armée irakienne et du régime de Saddam Hussein.

Ils partageaient en cela l'avis du commandant en chef de l'opération Tempête du désert, l'Américain Norman Schwarzkopf. Au coeur de la crise, en décembre 1990, le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté - à l'unanimité - une résolution en faveur d'une conférence internationale sur le conflit israélo-arabe.

Le Premier ministre israélien, Itzhak Shamir contre-proposa la réunion d'une conférence régionale sans participation de l'ONU ni de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et qui serait parrainée, pour la séance inaugurale, par les États-Unis et l'URSS, ce qui revenait à n'accepter d'envisager réellement que des pourparlers bilatéraux israélo-arabes.

Parallèlement, le Premier ministre s'est à plusieurs reprises déclaré hostile au principe d'un "échange" des Territoires occupés contre la paix.

Comme pour mieux souligner son hostilité à un principe de. »

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