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Irlande.

Publié le 18/05/2020

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« Irlande. 1 PRÉSENTATION Irlande , en gaélique Éire et en anglais (autre langue officielle) Ireland , pays de l’Europe septentrionale occupant le nord-ouest et le sud de l’île d’Irlande, dans l’océan Atlantique.

Sa capitale est Dublin.

L’Irlande appartient à l’Union européenne. L’Irlande se situe à l’ouest de la Grande-Bretagne, dont elle est séparée par la mer d’Irlande et le canal Saint George.

Indépendant depuis 1921, après sept siècles dedomination britannique contre laquelle s’est forgée l’identité nationale, le pays comprend les provinces historiques de Leinster, Munster et Connacht ainsi que trois des neufcomtés d’Ulster.

Les six autres comtés de cette province forment l’Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief L’Irlande couvre 70 273 km² sur les 84 000 km 2 de superficie totale de l’île.

Le relief porte l’empreinte des glaciations quaternaires ; il est constitué d’une alternance de plissements et de dépressions.

Au centre, l’érosion a dégagé, sur le socle calédonien, une vaste plaine centrale calcaire (Burren), sillonnée de longues rides de gravier et desable ( os ou eskers ).

La région est parsemée de lacs et de tourbières, ainsi que de dépôts morainiques formant des collines de forme allongée, les drumlins, qui s’élèvent sensiblement au nord-ouest (monts Donegal, 750 m). La plaine est entourée par des massifs côtiers que séparent des vallées et de petites plaines, ouvrant l’accès à la mer.

L’altitude n’est guère élevée : les formations de grèsrouge des monts de Kerry, au sud-ouest, culminent à 1 041 m au Carrantuohill.

À l’est, les monts granitiques de Wicklow s’élèvent à 926 m.

Le relief karstique du Burren,dans le comté de Clare, prolonge à l’ouest le massif cristallin des monts de Connemara (820 m) et au nord-est le plateau basaltique d’Antrim. Les côtes se caractérisent par leur dissymétrie : basses et sablonneuses à l’est, elles se transforment en falaises abruptes et sont très découpées à l’ouest.

La mer pénètresouvent loin à l’intérieur des terres, dans les fjords profonds, comme à Carlingfdord et à Killary, ainsi que dans les rias (baie de Dingle) façonnées par l’érosion glaciaire etla variation du niveau des océans.

Les côtes irlandaises offrent ainsi de multiples ports naturels en eaux profondes, tel celui de la baie de Bantry, dans l’ouest du Kerry, l’undes mouillages les plus profonds d’Europe occidentale.

Au large de la côte atlantique subsistent des chapelets d’îles (îles d’Aran, île Achill) autrefois rattachées à la grandeterre. 2.2 Hydrographie L’incertaine déclivité de la cuvette centrale, faisant obstacle au bon écoulement des eaux, a provoqué la formation de tourbières (bogs), situées principalement dans le Centre et dans l’Ouest, et qui occupent près du cinquième de la superficie de l’île.

Sous l’action des glaciers sont nés de multiples lacs ( loughs ), entre lesquels circulent les cours d’eau. Le Shannon, principal fleuve d’Irlande et le plus long des îles Britanniques, s’écoule ainsi lentement d’un lac à l’autre sur 368 km, depuis les collines du nord-ouest jusqu’àLimerick, où il se jette dans l’Atlantique.

Rivières et fleuves — dont la Liffey, la Barrow, la Nore, la Boyne, la Blackwater, le Moy et le Suir — sont abondants et sinueux, enraison du peu de relief et du climat très humide. 2.3 Climat En dépit de sa situation relativement septentrionale — entre 51° 5’ et 55° 5’ de latitude nord —, l’Irlande bénéficie d’un climat relativement doux, typiquement océanique,marqué par l’influence régulatrice du Gulf Stream qui réchauffe les eaux atlantiques.

La nébulosité et les brouillards sont prédominants.

L’uniformité climatique prévaut, lerelief ne constituant nulle part un obstacle, et l’amplitude thermique annuelle est faible : les températures moyennes oscillent de 4 °C à 7 °C en janvier et de 14 °C à 16 °Cen juillet.

La douceur contraste avec l’humidité du climat : l’Irlande reçoit chaque année en moyenne 1 016 mm de pluie, répartis sur plus de 200 jours avec un maximumhivernal.

La côte occidentale est plus exposée aux perturbations océaniques et aux forts vents d’ouest, porteurs de pluie et d’embruns : elle reçoit en moyenne 2 500 mmd’eau. 2.4 Végétation L’humidité entretient dans la « verte Erin » des prairies permanentes couvrant 68 p.

100 de la superficie du pays.

Le vert des herbages contraste avec les teintes rouges etnoires des tourbières, autre élément essentiel du paysage irlandais.

Les reliefs sont couverts de landes d’ajoncs et de bruyères.

La douceur du climat permet à certainesespèces végétales méditerranéennes de se développer, notamment dans la baie de Bantry, au sud.

La violence des vents d’ouest explique, en revanche, la faible couvertureforestière, encore réduite lors de la colonisation anglaise.

Ainsi, la forêt ne couvre aujourd’hui que 9,5 p.

100 du territoire, ce qui fait du pays l’un des moins boisésd’Europe. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie La république d’Irlande est peu peuplée : en 2008, la population était estimée à 4 156 119 habitants, soit une densité moyenne d’environ 60 habitants au km², la plus faiblede l’Union européenne.

Ce chiffre dissimule un très fort déséquilibre en termes de répartition géographique : plus d’un tiers de la population se concentre, en effet, à Dublinet, dans certaines zones côtières de l’Ouest, la densité s’élève jusqu’à 160 habitants au km 2. Depuis les années 1970, les comportements démographiques n’ont cessé de se rapprocher de ceux prévalant dans les autres pays européens, mais le poids de la traditioncatholique s’exprime toujours.

L’indice de fécondité demeure ainsi l’un des plus élevés d’Europe occidentale (1,85 enfant par femme en 2008).

Le taux de natalité semaintient à un niveau important de 14,30 p.

1 000, le taux de mortalité étant de 7,80 p.

1 000. L’espérance de vie, un peu inférieure à celle des pays voisins, s’élevait à 78,1 années en 2008.

Malgré cet allongement de la durée de vie, la République irlandaise échappeau phénomène de vieillissement de la population, en raison de la forte natalité : près du quart des Irlandais ont moins de quinze ans. Le fort accroissement naturel de la population (6,3 p.

1 000 pour 1995-2000) ne parvient pas à compenser l’hémorragie continue qu’a subie le pays au cours des 150dernières années.

En effet, durant cette longue période, la république d’Irlande a été l’un des seuls pays au monde dont la population ne s’est pas accrue, mais asingulièrement diminué.

En 1841, l’île comptait 8,2 millions d’habitants ; un siècle plus tard, elle n’en comptait plus que 4,2 millions. Ce dépeuplement a pour première explication la grande famine de 1846-1848.

Provoquée par une maladie qui ravagea les récoltes de pomme de terre, première sourced’alimentation à l’époque, celle-ci causa la mort de deux millions d’Irlandais.

Cette famine fut à l’origine de la première vague d’émigration massive vers le Royaume-Uni etsurtout l’Amérique du Nord.

Ce désastre naturel fut amplifié par la situation économique et sociale de l’île.

En effet, dans les campagnes surpeuplées, les paysans irlandais. »

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